18-septembre à Marseille. « Plus de justice sociale et moins de précarité », réclament les manifestants

Partis politiques en haie d’honneur et Intersyndicale en tête de cortège, c’est reparti pour battre le pavé. 15 000 manifestants selon la préfecture de police, 120 000 pour les syndicats et dans la foule un lot de banderoles appellent à plus de justice sociale.

15 000 manifestants selon la préfecture de police, 120 000 pour les syndicats ont battu le pavé à Marseille © Joël Barcy
15 000 manifestants selon la préfecture de police, 120 000 pour les syndicats ont battu le pavé à Marseille © Joël Barcy

De 7 mois à 77 ans

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Parents avec porte-bébé, jeunes, adultes, salariés et retraités, l’ambiance est bon enfant pour cette manifestation partie du Vieux-Port pour atterrir à la Porte d’Aix. Les manifestants réclament plus de justice sociale. « Ils sont en train de creuser les inégalités de plus en plus, constate Mathilde, doctorante. Tous les plus précaires deviennent encore plus précaires alors qu’ils continuent à donner tout l’argent aux entreprises et aux plus riches de France.» «On n’en peut plus, ajoute Karine, on subit, il faut que ça change. » Christine membre de l’association ATTAC est là, explique-t-elle: « Pour dénoncer l’austérité du budget et le fait de toujours refuser de faire payer les riches et de faire toujours plus de cadeaux aux multinationales, c’est insupportable surtout si on prend en plus dans nos poches.»

Défendre le service public et lutter contre la précarité

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Si certains sont là pour les restrictions budgétaires d’autres dénoncent surtout la casse du service public et la précarité. « On est un métier AESH très précaire, dénonce Karine. Avec un nombre d’enfants important qui fait que le métier devient de plus en plus difficile.» Manon est comédienne, elle est venue avec Léon dans son porte-bébé. Elle regrette presque «de ne pas avoir fait de pancarte avec marqué “et mon avenir on en fait quoi ? ” C’est un peu flippant ce qui se passe. Je n’en peux plus de ces inégalités sociales, ça me met hors de moi et j’ai l’impression qu’on ne peut rien faire.»

 Dispersion dans le calme

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Arrivé Porte d’Aix, le cortège s’est dispersé  dans le calme. Tous les manifestants espèrent maintenant être entendus par le gouvernement. Les 14 mobilisations passées et pour du beurre sur les retraites ont laissé des traces.

Reportage Joël BARCY

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