Après avoir ouvert le score par Paixao, l’OM réduit à dix pendant la deuxième mi-temps s’inclinent à quatre minutes de la fin du temps réglementaire.

L’histoire s’est répétée hier soir dans la capitale du Portugal. Comme à Madrid le 16 septembre dernier contre le Real, les Marseillais ont ouvert le score et ont été battus. Avec en supplément à l’Estadio José Alvalade, le carton rouge infligé à Emerson pour simulation à la fin de la première période. Les Lisboètes n’avaient pas besoin de l’aide de l’arbitre, le Slovène Rade Obrenovic, qui avait sanctionné Emerson d’un carton jaune sévère pour une faute de main qui n’était pas volontaire.
Igor Paixao entretien l’espoir
Buteur à deux reprises face à l’Ajax le 30 septembre, le Brésilien a débloqué le tableau d’affichage sur une superbe frappe enroulée du droit. Après une entame laborieuse, les Marseillais dictaient le tempo du match et faisaient courir le Sporting en quête de ballons. Il restait vingt minutes de jeu quand Catano trompait Rulli pour égaliser avant que Alisson Santos offre la victoire au deuxième club de Lisbonne sur un but « casquette » car le ballon était dévié par Benjamin Pavard. Malgré les cinq changements effectués par De Zerbi, l’OM ne parvenait pas à égaliser. Les Olympiens ont trois jours pour se remettre la tête à l’endroit et digérer cette défaite amère avant d’aller samedi soir à Lens.
De Zerbi : « On a payé des erreurs d’arbitrage »
Au micro de Canal +, l’entraîneur italien n’a pas utilisé la langue de bois pour juger l’arbitre du match: « Trop difficile de résister ? Non, je crois que même à 10, nous n’avons pas tellement souffert. On a pris un but après un dribble mais il n’y a pas eu tellement d’autres grandes occasions. Ils ont mis des joueurs de qualité, qui étaient frais. J’étais plutôt tranquille, même avec un joueur en moins. On a payé des erreurs d’arbitrage selon moi. Je n’ai pas aimé la façon dont ça a été arbitré. Je pense qu’il n’était pas adapté pour arbitrer un match de ce niveau. »
Gilbert DULAC