Publié le 22 avril 2014 à  20h59 - DerniÚre mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h48
Dimitri de Roudneff succĂšde Ă Bernard Oliver Ă la prĂ©sidence de lâOIP.
Ensemble, et avec lâappui des membres et fĂ©dĂ©rations professionnelles des Bouches-du-RhĂŽne de lâOIP, ils dressent le bilan 2013 du marchĂ© de lâimmobilier.
Alors que Dimitri de Roudneff (38 ans) vient tout juste dâĂȘtre Ă©lu PrĂ©sident, lâOIP a organisĂ©, Ă Marseille, la prĂ©sentation publique des chiffres 2013 du marchĂ© de lâimmobilier.
Ce rendez-vous semestriel trĂšs attendu des professionnels de lâimmobilier, et dont le
champ dâĂ©tudes et dâanalyses sâest Ă©largi depuis 2010 Ă lâensemble du dĂ©partement du var, traduit la pertinence de production de statistiques sur les marchĂ©s du logement neuf. Il succĂšde Ă la rĂ©union publique varoise organisĂ©e le 1er avril sur Toulon.
Pour Dimitri de Roudneff, nouveau prĂ©sident de lâOIP « En tant que membre actif de
lâassociation depuis plus de15 ans, la Chambre des Notaires avait vocation Ă prĂ©sider lâOIP. Câest mĂȘme une premiĂšre ! Jâai aussi eu envie de mâinvestir Ă titre personnel dans cette association dont je suis vice-prĂ©sident depuis 4 ans tant pour continuer lâaction menĂ©e par Bernard Oliver pendant ses deux annĂ©es de mandature que pour dĂ©velopper encore les missions de rĂ©flexion, dâanalyses et de propositions que remplit lâOIP ».
Le nouveau prĂ©sident souhaite par ailleurs orienter son mandat sur 5 axes de travail dont notamment lâadaptation des donnĂ©es de lâOIP Ă lâaire gĂ©ographique de la MĂ©tropole ou encore faire connaĂźtre et Ă©tendre une toute nouvelle offre baptisĂ©e « e-focus-audit programme- promoteurs immobiliers ». E-focus permet aux promoteurs, dans le cadre dâun abonnement Ă ce service, de rĂ©aliser une Ă©tude de concurrence en ligne. Le rĂ©sultat se prĂ©sente sous la forme dâun rapport de synthĂšse tĂ©lĂ©chargeable.
A noter que ce changement de mandature intervient alors que Jean-Michel Lavedrine prend la succession Ă la prĂ©sidence de la dĂ©lĂ©gation territoriale varoise de lâOIP de Gilles Pernot, par ailleurs vice-PrĂ©sident de la FPI Provence.
Bilan du marchĂ© de l’immobilier en 2013 dans les Bouches-du-RhĂŽne
Le marché locatif privé à Marseille doit composer face à la crise de la dette souveraine (Source : UNIS)
En 2013, les loyers de marchĂ© sâinscrivent en recul de 0,4% par rapport Ă 2012, confirmant les tendances rĂ©cessives du marchĂ©. Depuis le dĂ©but de lâannĂ©e 2010, au-delĂ des mouvements saisonniers de lâactivitĂ©, les loyers du marchĂ© locatif privĂ© marseillais stagnent autour de 12,2 ⏠/ m2 (12 ⏠/ m2 Ă Marseille au 4Ăšme trimestre 2013, en recul de 2,8 % par rapport au trimestre prĂ©cĂ©dent). La mobilitĂ© des locataires du secteur privĂ© est par ailleurs au plus bas sur Marseille avec 16,7 % en 2013.
Les tendances des loyers sont préoccupantes :
-AprĂšs une annĂ©e 2011 durant laquelle le niveau des loyers de marchĂ© nâavait augmentĂ© que de 1 %, alors que dans le mĂȘme temps les prix Ă la consommation ont cru de 2,1 %, lâannĂ©e 2012 sâĂ©tait inscrite sur la mĂȘme tendance. LâannĂ©e 2013 nâa fait quâaggraver le dĂ©sĂ©quilibre : avec des loyers de marchĂ© en recul de 0,4 % alors que les prix Ă la consommation ont augmentĂ© de 0,9 %.
– Depuis 2006, le rythme de progression des loyers de marchĂ© nâa cessĂ© de ralentir : + 6,4 % en moyenne chaque annĂ©e jusquâen 2005 et + 1 % en moyenne depuis 2006.
Les studios et 1 piĂšce (23,4 % du marchĂ© marseillais) se sont Ă©tablis Ă 14,6 ⏠/ m2 au 4Ăšme trimestre 2013, en baisse de 1,5 % en 2013. Ceux des 2 piĂšces (33,3 % du marchĂ© marseillais) Ă©taient quant Ă eux de 12,5 ⏠/ m2 en progression de 0,6 % en 2013. Ceux des 3 piĂšces (29,4 % du marchĂ© marseillais) Ă 10,9 ⏠/ m2 en hausse de 0,1 % en 2013. Ceux des 4 piĂšces (10,5 % du marchĂ© marseillais) Ă 10 ⏠/ m2 en baisse de 0,3 % en 2013 et ceux des 5 piĂšces et plus (3,4 % du marchĂ© marseillais) Ă 9,2 ⏠/ m2, en baisse de 2,8 % en 2013. A noter que la situation ne devrait guĂšre sâamĂ©liorer en 2014 avec notamment la loi ALUR – adoptĂ©e il y a peu par le Parlement – qui va impliquer la baisse des loyers les plus Ă©levĂ©s, et concerner, sur Marseille, environ 27 % des logements.
Le marché locatif privé
(Source : ADIL 13 â FNAIM 13)
A lâĂ©chelle du dĂ©partement, les loyers de relocation observĂ©s sont globalement Ă la baisse en particulier dans lâancien. La sagesse semble donc de rigueur pour relouer son logement. Inversement, les dĂ©lais de relocation ont tendance Ă sâallonger et souvent le temps du prĂ©avis ne suffit plus Ă trouver un nouveau locataire. Sur certains secteurs, les dĂ©lais sont de 3 ou 4 mois aprĂšs la sortie du locataire (centre ville de Marseille ou Aubagne par exemple). La situation du marchĂ© actuel rĂ©pond davantage aux caractĂ©ristiques dâun marchĂ© de la demande. De ce fait, les locataires sont de plus en plus exigeants, dâautant que les logements anciens sont souvent concurrencĂ©s par la forte production de logements neufs. Si face Ă lâabondance de lâoffre, les locataires solvables se montrent plus difficiles et nĂ©gocient les prix, la solvabilitĂ© de lâensemble des mĂ©nages des Bouches-du-RhĂŽne sâamoindrie. Les locataires privĂ©s sont de plus en plus nombreux Ă demander des dĂ©lais de paiement et les situations dâimpayĂ©s de loyers augmentent.
Les transactions dans l’ancien: Lâoptimisme en avant-premiĂšre
(Source : Chambre des Notaires)
Le volume des transactions est stable sur un an dans les Bouches-du-RhĂŽne. Le nombre de transactions se situe autour de 33 700. Il est toutefois en baisse de prĂšs de 20 % en 2012 par rapport Ă 2011. La baisse des prix en 2013 sâest limitĂ© Ă 3 % tant pour les appartements anciens avec un prix mĂ©dian au m2 de 2540 ⏠que pour les maisons avec un prix mĂ©dian de 280 000 âŹ.
Pour les appartements anciens :
– Marseille : baisse de 2,6 % avec un prix mĂ©dian de 2 404 ⏠/ m2. Ce sont les arrondissements les plus cĂŽtĂ©s qui ont le mieux rĂ©sistĂ© avec une hausse de 2,6 % sur le 7e (3 182 ⏠/ m2) et une baisse de 1,1 % sur le 8Ăšme (3 131 ⏠/ m2). ParallĂšlement, les 2e et 3e ont dĂ©crochĂ© respectivement de prĂšs de 13 % (2 143 ⏠/ m2 et 1485 ⏠/ m2)
– Aix-en-Provence : baisse de 4 % (3 614 ⏠/ m2)
– Les bassins de Gardanne et dâAix grimpent respectivement de 4 % Ă 5,5 %
Pour les maisons :
– Marseille : Baisse de 2,5 % avec un prix mĂ©dian sur lâensemble de la commune de 300 000 âŹ
– Aix-en-Provence : baisse de 9 % avec un prix mĂ©dian de 475 000 âŹ
– Les bassins de Gardanne et dâAix grimpent respectivement de 1 Ă 4 %
– La CĂŽte bleue baisse de 10 %
Lâanalyse des tous derniers chiffres laisse cependant apercevoir quelques signes de reprise comme ceux liĂ©s Ă la hausse, au cours du dernier trimestre 2013, de 14 % du volume des transactions par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode en 2012 ou encore le redĂ©marrage du marchĂ© des primo accĂ©dant.
Les transactions dans l’ancien : Un marchĂ© de besoins et non dâinvestissements
(Source : FNAIM 13)
Le Pays dâAubagne, comme le reste du dĂ©partement, souffre dâune crise de confiance de ses acteurs : baisse de prix sur tous les types de biens ; baisse du nombre de transactionsâŠ
VĂ©ritable marchĂ© en mutation, Marseille connaĂźt une baisse constante des prix quel que soit le type de biens, du haut de gamme aux petits produits. Lâinvestisseur qui reprĂ©sentait jusquâalors 20 Ă 25 % des acquĂ©reurs dans lâancien, malmenĂ© par la fiscalitĂ©, est en attente de mesures plus favorables. Un produit mal entretenu nĂ©cessitant des travaux de rĂ©novation, mĂȘme situĂ© dans un secteur privilĂ©giĂ©, reste en vente de longs mois si le prix affichĂ© ne tient pas compte du montant des travaux Ă effectuer.
Concernant les dĂ©lais de vente, les biens correctement Ă©valuĂ©s se vendent dans les 3 mois et les autres ne se vendent plus. Lâessentiel des transactions est aujourdâhui rĂ©alisĂ© par des secundo accĂ©dants.
Si depuis 2013, un certain nombre de vendeurs ont adaptĂ© leur prix de vente au prix du marchĂ©, une majoritĂ© reste toutefois attachĂ©e Ă maintenir un niveau de prix trop Ă©levĂ©, et ce, malgrĂ© les estimations et conseils des professionnels de lâimmobilier.
Les acquéreurs potentiels ont quant à eux tendance à surestimer leur pouvoir de négociation en faisant des propositions à la baisse de 15 à 25 % par rapport au prix de vente affiché, bloquant ainsi les transactions.
Sur Marseille, les biens atypiques sur le 4e et 5e arrondissements, une partie du 6e et du 7e sont toujours recherchés. Le 8e et le 12e restent des valeurs sûres. Cependant pour ces secteurs, la demande reste trÚs attentive sur le niveau des prix. Un véritable problÚme se pose par contre pour les quartiers Nord de la ville ou encore les secteurs populaires comme le 10e ou le 11e arrondissement.
Pour les 14e et 15e arrondissements, lâoffre est trĂšs importante et la demande, essentiellement constituĂ©e dâinvestisseurs, tend Ă proposer des prix Ă la baisse de 25 voir 30 % des prix affichĂ©s.
Enfin, dans les secteurs comme la Capelette, St Loup, Pont de Vivaux, La Timone, la demande se raréfie face à une demande qui maintient un niveau de prix trop élevé pour le secteur des primo-accédants à revenu modeste.
Sur Aix-en-Provence, le marchĂ© se maintient notamment sur le centre ville et les petits produits. LâannĂ©e a Ă©tĂ© raisonnablement dynamique contrairement aux autres villes du dĂ©partement. Les maisons de ville restent trĂšs recherchĂ©es tout comme les petites surfaces.
Prix moyen dâun appartement en centre ville avec garage : entre 5 000 et 7 000 euros le m2 ; appartement des annĂ©es 60/70 : 2 000 Ă 2 500 ⏠/ m2.
Sur la CĂŽte Bleue/Marignane/Vitrolles/Martigues/Istres : Avec une offre peu abondante et une demande toujours soutenue pour Carry et Sausset, le marchĂ© reste dynamique. Par contre, les communes comme Vitrolles, Martigues ou encore Marignane enregistrent une vĂ©ritable baisse des prix (de -10 Ă -20 % entre le prix affichĂ© et le prix de vente) ainsi quâun flĂ©chissement du nombre des transactions.
Le marché de la maison individuelle . Bilan année 2013 : Toujours et encore la baisse
(Source : Union des Maisons Françaises)
Selon lâindicateur MarkemĂ©tron, sur le plan rĂ©gional les ventes de maisons individuelles ont enregistrĂ©, sur 12 mois glissants, une baisse de -12 % (-19% sur le plan national). En terme de dĂ©pĂŽts de permis de construire, depuis 2008, cette annĂ©e est la plus mauvaise annĂ©e depuis 30 ans notre dĂ©partement avec seulement 2 093 autorisations de construire.
Plus inquiĂ©tant encore, la baisse de lâaccession sociale Ă la propriĂ©tĂ© qui entraine un encombrement plus grand du marchĂ© locatif et grippe le parcours rĂ©sidentiel. LâĂąge moyen dâaccession Ă la maison individuelle est passĂ© de 39 Ă 44 ans depuis 2010.
Dans les Bouches-du-RhĂŽne, seulement 25 % contre 43 % il y a 2 ans ont achetĂ© une maison Ă moins de 122 000 ⏠TTC hors foncier, hors branchements. 35 % contre 37 % ont achetĂ© une maison entre 122 000 et 157 000 ⏠TTC, ce qui montre une relative stabilisation de lâaccession moyen de gamme alors que lâentrĂ©e de gamme baisse fortement.
A noter que sur les 10 derniĂšres annĂ©es, les revenus moyens des mĂ©nages nâont crĂ» que de 42 %. Si le prix dâune « maison neuve » (foncier compris) a progressĂ© de 52 %, le prix de logements neufs collectifs a progressĂ© de 84 % et de 141 % pour les logements anciens. Ce qui signifie que, plus que jamais, la maison individuelle est la moins chĂšre des solutions pour construire.
Lâimmobilier social dans les Bouches-du-RhĂŽne. Un sursaut historique
(Source : AR Hlm PACA & Corse)
AprÚs 3 années consécutives de recul, 2013 apparaßt comme une année record avec 4 327 logements agréés (765 PLA-I, 1 754 PLUS, 1 272 PLS, 27 PSLA et 509 ANRU).
Dans ce volume, 3 818 logements correspondent Ă une offre nouvelle qui viendra augmenter le stock existant. Cette dynamique qui sâobserve sur lâensemble de la rĂ©gion correspond Ă un « rebond » de lâoffre de + 60 % pour les Bouches-du-RhĂŽne.
Ce bon rĂ©sultat est le fruit dâune mobilisation de lâensemble des partenaires dont les 4 agglomĂ©rations dĂ©lĂ©gataires des aides Ă la pierre qui reprĂ©sentent les 3/4 de lâactivitĂ© pour seulement les 2/3 en 2012 avec une dynamique encore plus soutenue Ă MPM et Pays dâAix, lâĂtablissement Public Foncier Paca dont lâaction engagĂ©e depuis 10 ans se traduit par la mise Ă disposition de foncier et une conjoncture immobiliĂšre qui a amenĂ© les acteurs de lâimmobilier privĂ© Ă dĂ©velopper encore leur partenariat avec les opĂ©rateurs sociaux Ă qui ils ont cĂ©dĂ© en VEFA.
A noter que pour la premiĂšre fois, 96 % des logements sont financĂ©s en communes SRU et quâon enregistre une forte poussĂ©e des PLS (+ 100 %) et une forte dynamique des opĂ©rations rĂ©alisĂ©es en PLA-I et en PLUS (respectivement + 34 % et + 46 %).
Le BĂątiment et les Travaux publics. BTP : Ă lâĂ©cart de toute reprise ?
(Source : Fédération du BTP 13)
Dans les Bouches-du-RhĂŽne, ce sont 6 500 logements qui sont construits annuellement, lĂ oĂč il en faudrait 15 000 pour subvenir aux besoins locaux.
Au niveau national, les marchĂ©s du bĂątiment sâinscrivent dans une tendance de stabilisation pour 2014 (-0,4 % sur lâactivitĂ© annuelle) alors que lâon enregistre une reprise Ă©conomique plus tardive avec une baisse annuelle de -3,4 % dans le bassin mĂ©diterranĂ©en. AprĂšs une baisse significative enregistrĂ©e en 2012 (-22 %), les mises en chantier continuent de chuter (-8 % entre 2012 et 2013) pour atteindre 7 300 unitĂ©s en fin dâannĂ©e en PACA et 6 500 unitĂ©s dans les Bouches-du-RhĂŽne.
Pour le non-rĂ©sidentiel neuf en 2013, la production reste relativement stable en PACA. Les mises en chantier des locaux privĂ©s neufs ont augmentĂ© de +12% entre 2012 et 2013 et le chiffre dâaffaires sâest maintenu sur le dĂ©but de lâannĂ©e 2014. Mais les perspectives Ă plus long terme semblent plus pessimistes. Dans le public, en 2013 les surfaces mises en chantier de locaux publics sont restĂ©es stables : 8 % en 2012 et 2013 dans les Bouches-du-RhĂŽne.
A noter enfin que le marchĂ© de lâentretien-rĂ©novation qui pĂšse 40 % dans le chiffre dâaffaire global du BTP se dĂ©grade et que le rythme de recul de lâemploi se maintient, avec une estimation dâ1 millier dâemplois perdus dâici le mois de dĂ©cembre (-2,1 %) dans le dĂ©partement.
Le logement neuf
(Source : FPI Provence)
Pour le territoire Provence, les rĂ©servations de logements neufs vendus au dĂ©tail en 2013 (7 935 unitĂ©s) sont stables par rapport Ă 2012 (7 937 rĂ©servations). LâannĂ©e se conclue sur un net retrait de lâoffre nouvelle avec 9 141 unitĂ©s mises en vente sur lâannĂ©e, soit 9% de moins quâen 2012 oĂč 10 035 unitĂ©s Ă©taient mises en vente. Lâoffre commerciale est stable en fin dâannĂ©e avec 7 675 unitĂ©s disponibles sur le marchĂ© provençal Ă fin dĂ©cembre 2013. Elle enregistre une hausse de 11% par rapport Ă fin dĂ©cembre 2012 et reprĂ©sente 11,6 mois de commercialisation (10,4 mois Ă fin dĂ©cembre 2012). Tout comme en 2012, 30% de lâoffre commerciale nâest pas encore mise en chantier et 58 % est en cours de construction (contre 61% lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente).
Pour le bassin marseillais, malgrĂ© une chute des mises en vente de â 5,5 % au cours de lâannĂ©e 2013, les rĂ©servations rĂ©gressent de â 8,8 %. Cette conjoncture a provoquĂ© une progression de 24,3 % de lâoffre commerciale Ă fin dĂ©cembre 2013. Le prix moyen des logements collectifs rĂ©servĂ©s (en TVA 19,6 %) est de 4 056 ⏠/ m2 habitable hors parking, en baisse de â 2 % sur un an.
Pour Aix-en-Provence, les mises en vente de lâannĂ©e 2013 progressent de 30 % par rapport Ă 2012, les rĂ©servations augmentent quant Ă elles de 29 % atteignant 892 unitĂ©s rĂ©servĂ©es en 2013. Cette conjoncture a permis Ă lâoffre commerciale de progresser de 25 % en un an. Le prix moyen des logements collectifs rĂ©servĂ©s en 2013 (en TVA 19,6 %) atteint 4 245 ⏠/ m2 habitable hors parking, en baisse de â 8 % par rapport Ă 2012.
Lâimmobilier d’entreprise. Lâimmobilier tertiaire neuf des Bouches-du-RhĂŽne en 2013 (Source : FNAIM 13)
La commercialisation des bureaux neufs sâest globalement rĂ©vĂ©lĂ©e dĂ©cevante en 2013, Ă lâinstar de lâensemble du marchĂ© tertiaire des Bouches-du-RhĂŽne. Les volumes commercialisĂ©s sur ce segment prĂ©cis reculent de 22,5 % et le marchĂ© dans son ensemble (neuf + seconde main) Ă©tant quant Ă lui en retrait de plus de 30 %.
Il est Ă noter que :
– Marseille enregistre une progression de prĂšs de 50 % des transactions en matiĂšre de bureaux neufs (EuromĂ©diterranĂ©e en captant plus de la moitiĂ©) ;
– Le secteur Est (Aubagne-Gemenos-La Ciotat) progresse Ă©galement de façon importante mais sur des volumes plus faibles ;
– Aix-en-Provence connaĂźt un fort recul des transactions avec seulement 12 962 m2 neufs placĂ©, versus 23 830 m2 en 2012
Par ailleurs, les stocks Ă commercialiser sâĂ©tablissent autour de 34 000 m2 sur Marseille comme sur Aix-en-Provence (en lĂ©gĂšre progression) et sont particuliĂšrement faibles autour de lâEst du dĂ©partement et des Rives de lâEtang de Berre, ne rĂ©pondant quâĂ court terme Ă la demande.
Les valeurs du neuf sont quasi stables sur les deux principaux marchĂ©s (Marseille et Aix-en-Provence) et sâĂ©tablissent entre 150 et 240 ⏠HT/m2/an sur Marseille et 120 Ă 155 ⏠HT/m2/an sur Aix-en-Provence.
Zoom sur l’OIP
En 1993, câest la volontĂ© des promoteurs immobiliers de disposer de donnĂ©es prĂ©cises sur leur marchĂ© (volume de ventes, prix, stock) qui a motivĂ© la FĂ©dĂ©ration des Promoteurs Immobiliers (FPI) de Provence Ă crĂ©er lâOIP et Ă proposer aux autres organisations professionnelles de lâenrichir afin dâavoir une vision globale du marchĂ©.
LâObservatoire Immobilier de Provence (OIP) est ainsi nĂ© avec la vocation de mesurer lâactivitĂ© immobiliĂšre en Provence tout en Ă©tant force de rĂ©flexion, dâanalyse et de propositions.
Depuis, les diffĂ©rents administrateurs de lâOIP, sous lâimpulsion des prĂ©sidents successifs, ont veillĂ© Ă la fiabilitĂ© des donnĂ©es, Ă lâĂ©volution de lâoutil et ont Ă©largi sa vocation tout comme son territoire dâĂ©tude, notamment avec la crĂ©ation en 2005 de la dĂ©lĂ©gation territoriale varoise.
UtilisĂ© tant par les professionnels que par les pouvoirs publics et les collectivitĂ©s locales, lâOIP qui regroupe les plus importantes fĂ©dĂ©rations professionnelles intervenant dans lâacte de bĂątir (au total, 20 membres associĂ©s dont 9 fĂ©dĂ©rations professionnelles), prĂ©sente chaque semestre aux professionnels « le baromĂštre immobilier », les rĂ©sultats de lâensemble du marchĂ© immobilier en Provence ainsi que lâĂ©tude Ă©conomique rĂ©gionale de la Banque de France en Paca.
Son BaromÚtre Immobilier reflÚte les marchés suivants : le logement neuf et ancien (individuel groupé et collectif), le logement social, le Bùtiment et les travaux publics, les bureaux, le marché locatif et la maison individuelle en secteur diffus.
LâOIP Ă©dite par ailleurs des publications trimestrielles : Infoprom (restitue lâĂ©tat des stocks, des ventes et des mises en vente de chaque programme de logements neufs) et le Bulletin de Conjoncture (analyse les tendances et les rĂ©sultats de chaque agglomĂ©ration, pour le logement neuf et lâimmobilier tertiaire) qui sont des outils prĂ©cieux dâaide Ă la dĂ©cision pour les professionnels, les collectivitĂ©s locales comme les administrations.
A noter enfin que depuis le 17 avril, lâOIP propose une nouvelle offre : e-focus.
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