Publié le 20 août 2013 à 11h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h11

Puis de revenir à l’objet de sa conférence de presse. « Je considère que certaines questions doivent prendre une place prépondérante dans le débat qui s’ouvre, car elles conditionneront à la fois notre victoire en 2014 et le succès de notre projet à Marseille. Elles se résument autour de trois thèmes : dire la vérité, mettre fin au clientélisme et à toutes les formes de corruption et, rassembler la gauche ». Elle poursuit: « Partout, et à Marseille plus qu’ailleurs, il est fondamental que les politiques tiennent le langage de la vérité car les promesses non tenues ont creusé un fossé entre les citoyens et les politiques. Or, le prochain Maire de Marseille aura besoin de la confiance des Marseillais sur le long terme car beaucoup de résultats tangibles ne pourront être obtenus en deux ou trois ans. Il faut le dire ».
Le deuxième volet abordé concerne le clientélisme et la corruption. « J’ai réalisé une charte qui a été signée par toute mon équipe. Si je suis candidate, je demanderais à tous ceux qui veulent se joindre à moi de signer ce texte ». La candidate aux primaires de considérer: « A la veille des Universités d’été des formations politiques de gauche, je fais appel à leurs représentants à Marseille pour qu’ils s’engagent pleinement dans le combat contre le clientélisme de tout bord, contre l’immobilisme de la droite, contre l’extrémisme et la démagogie ».
Selon elle: « tout indique aujourd’hui que les conditions de la victoire passent par un large rassemblement. Les derniers sondages connus nous le montrent. Nous avons la responsabilité de ne pas octroyer à la droite un mandat de plus, à la suite de ce qui constitue déjà trois mandats de trop. Nous avons la responsabilité de faire face ensemble au danger que représente l’extrême droite en position d’arbitre à Marseille ».
Marie-Arlette Carlotti ajoute à ce propos: « Le FN qui se pose en donneur de leçons, n’est pas vierge de toute gestion municipale. Souvenons-nous des résultats à Marignane, Toulon, Vitrolles, toutes ces gestions ont été calamiteuses ».
Michel CAIRE



