Marseille. Les jeux olympiques sont aussi source d’emplois

Un forum de l’emploi s’est tenu au stade vélodrome entre les entreprises attributaires des marchés pour les JOP 2024 et les personnes en recherche d’emploi. L’occasion de décrocher un contrat avec les sociétés mobilisées pour l’accueil des Jeux et de travailler pour un événement historique.

 Déclencheur d’un retour à l’emploi

Les JOP ont une nouvelle norme avec 218 résolutions. A côté du sport, Ils incluent désormais une dimension sociétale, inclusive. Elle implique la prise en compte des chômeurs. « C’est important que les jeux soient un déclencheur pour un retour à l’emploi ou une première expérience notamment pour tout ce qui touche la sécurité événementielle », indique Cédric Dufoix, le directeur des sites olympiques de la région Sud.

Propreté, sécurité, hôtellerie…

Environ 150 à 200 M€ seront générés par les JO dans la région où on attend quelque 400 000 personnes. 2 000 emplois directs seront aussi créés pour l’occasion. Pour les sociétés qui ont décroché les marchés c’est l’occasion de séduire des candidats. L’entreprise marseillaise Onet est sur les rangs et vante les JO sur sa carte de visite. « La Marina pour les JO c’est la référence à avoir dans son CV, c’est très intéressant», insiste Rachid Farouk, coordinateur événementiel d’Onet sécurité. « Aujourd’hui c’est à nous de faire la vente, de faire découvrir le métier pour les gens de l’extérieur. C’est un métier de cœur, très très intéressant ».

L’économie solidaire sur les rangs

L’économie sociale et solidaire(ESS) veut aussi une part du gâteau. Une vingtaine de contrats a été signée avec des entreprises de la région. « Les JO c’est l’occasion de se faire connaître, c’est une magnifique référence, une mise en lumière pour l’économie solidaire qui n’est pas toujours référencée», note Patrick Jammes, vice-président délégué de la Cress Paca.

 

« Les JOP c’est du bon stress »

A un peu plus de 4 mois des jeux, le compte à rebours commence. Cédric Dufoix, le directeur des sites olympiques de la région Sud confesse que l’adrénaline monte un peu « mais on est dans notre planification, on est dans nos temps de passage. Tout le monde est très engagé et on aura de très beaux jeux. Ce territoire depuis 1998 et la coupe du monde sait très bien organiser les grands événements.»

Premier grand événement, l’arrivée de la flamme le 8 mai à Marseille, à bord du Belém. Elle sera partie d’Olympie 3 semaines plutôt. Emmanuel Macron sera là pour l’accueillir.

Reportage Joël BARCY