Publié le 24 mars 2023 à 7h04 - Dernière mise à jour le 6 juin 2023 à 20h47
280 000 personnes selon les syndicats -16 000 personnes selon la préfecture de police ont manifesté ce jeudi 23 mars dans les rues de Marseille.

Manif’ 9
Les syndicats
syndicats-2.mp4)] Les politiques, une nouvelle fois, sont dans la manifestation. Benoit Payan (PS), le maire de Marseille, juge: «Le président de la République est très seul, trop seul. Ce gouvernement est incapable d’ouvrir le dialogue social et a voulu passer en force d’une façon inacceptable alors que l’intersyndicale est soudée, responsable, avec des revendications sérieuses, claires. C’est un interlocuteur crédible, le gouvernement doit donc dialoguer, le président de la république a la possibilité d’arrêter ce conflit». Jérémy Bacchi, sénateur PCF des Bouches-du-Rhône et secrétaire fédéral du PCF 13 avance: «Nous sommes 280 000 à Marseille. Non, ce n’est pas une meute, c’est le peuple qui se lève contre Macron et sa réforme des retraites. Jamais nous n’avons eu un Président aussi hors sol, méprisant pour les françaises et les Français. Nous resterons debout et unis jusqu’au retrait». La sénatrice PS Marie-Arlette Carlotti dit avoir écouté l’intervention du président de la République: «Je l’ai trouvé révoltant, il n’a rien compris. Je suis là pour soutenir le mouvement syndical et j’attends de voir ce que dira le Conseil constitutionnel et a déposé le RIP, j’espère qu’il sera accepté par le Conseil et je suis déjà mobilisée pour obtenir des signatures. J’espère que le gouvernement ne jouera pas le pourrissement. Je serais très en colère s’il créait les conditions pour laisser la place aux plus violents». [(Marie-Arlette Carlotti
Diaporama Joël Barcy













