Marseille-Provence 2013 : le timbre de l’événement désormais associé à un tatoo

Publié le 29 mai 2013 à  4h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  15h57

Le timbre de Marseille-Provence 2013, projeté sur la façade de la préfecture de Région à Marseille à l'occasion du lancement de l'année Capitale en janvier dernier, a déjà été vendu à 603 145 exemplaires, dont 16 000 dans les Bouches-du-Rhône (Photo S.P.)
Le timbre de Marseille-Provence 2013, projeté sur la façade de la préfecture de Région à Marseille à l’occasion du lancement de l’année Capitale en janvier dernier, a déjà été vendu à 603 145 exemplaires, dont 16 000 dans les Bouches-du-Rhône (Photo S.P.)

603 145 timbres officiels de Marseille-Provence 2013 ont été vendus depuis son lancement le 12 janvier, dont plus de 16 000 sur les Bouches-du-Rhône. La Poste le revisite désormais en l’associant pour la première fois à un tatoo, ce qui constitue une première mondiale. Le Collector de 4 timbres MP 2013, disponible le 21 juin, proposera des images et slogans décalés sur la culture ainsi que 4 tatoo reprenant des phrases chocs telles que : « Je suis une œuvre d’art », « je suis très tendance culture »… Il s’agit pour La Poste de promouvoir l’évènement grâce à un produit novateur et de mobiliser un public d’habitude peu enclin à la philatélie.
« Notre objectif consiste toujours à rythmer par des temps forts les événements culturels de l’année Capitale, explique Philippe Clément, directeur de l’enseigne La Poste des Bouches-du-Rhône. Le 1er collector « Lumières sur la ville » invitait à poser un regard nouveau sur Marseille. Ce 2nd collector inscrit La Poste dans la modernité. La sortie de 4 timbres « tatoo » est une première mondiale : le symbole d’une innovation créée pour l’occasion et d’un engagement que chacun peut décider d’afficher. »
Un format qui devrait aussi contribuer à démocratiser la philatélie en lui permettant de toucher un public nouveau. « La philatélie s’adresse à tous. Les beaux timbres sont effectivement recherchés par les collectionneurs parce qu’ils ont la propriété de durer. Les tatouages éphémères correspondent à un véritable phénomène de mode, ils intéressent les jeunes, mais n’ont par essence qu’une durée de vie limitée. Avec la sortie de ces 4 timbres « tatoo », La Poste et Philaposte parviennent à concilier le temporaire et le permanent. Grâce à eux, qu’on soit jeune ou vieux, on peut être pour toujours « au cœur de l’événement » », souligne Philippe Clément.

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