Publié le 28 août 2019 à 10h30 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 12h07
De retour ce 12 août à Marseille, Laurent Nuñez le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur a formulé un triple bravo en direction des policiers nationaux œuvrant in situ. Ce dans un contexte français plutôt délicat pour les forces de l’ordre.



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Une profession des plus contrôlée
Enfin, outre ces premiers éloges, Laurent Nuñez s’est plus largement exprimé sur l’attachement porté à la sécurité dans la cité phocéenne. C’est pourquoi il s’est félicité des bons résultats des policiers à Marseille dans la lutte contre les trafics. «Depuis 2012, ce travail remarquable est engagé sous l’autorité du Préfet de police. Nous l’avons poursuivi et amplifié, avec la police de sécurité du quotidien, avec le renforcement des plans de lutte contre les trafics». Ainsi le secrétaire d’État rappelle que depuis 2012, les vols avec violence à Marseille ont baissé de 60%. Par ailleurs, en 2018, trois fois plus de trafic de stupéfiants ont été démantelés par rapport à 2012. Des «résultats exceptionnels» qui se confirment, puisqu’en 2019, on en est déjà à une augmentation de 70%. «Ce travail se poursuit et s’adapte». Pour preuve, la création d’une «brigade spécialisée dans la lutte contre le trafic de cigarettes. Un fléau contre lequel nous luttons très efficacement, puisque, depuis cette création, le nombre d’interpellations a augmenté de plus de 120% en 2019, par rapport à 2018. Ce qui est tout à fait exceptionnel». Ainsi, pour le secrétaire d’État, les choses avancent dans le bon sens. Et ce même lors de suspicion de violence policière, puisque l’IGPN est saisie dans ce cas précis. « Ce que je constate, c’est que la police fait remarquablement son travail dans un contexte de plus en plus compliqué, avec beaucoup de prises à parti de nos policiers, de nos gendarmes. Elle riposte dans la majorité des situations de manière extrêmement proportionnée. Et quand ce n’est pas le cas, l’IGPN est saisie, des enquêtes sont menées. C’est ce qui s’est passé ces dernières semaines, comme cela a toujours été le cas lors de suspicion. Il n’y a pas de professions plus contrôlées que celles de policiers et de gendarmes, et c’est normal», conclut Laurent Nuñez. Ainsi pour ce dernier, on peut faire confiance à la police des polices et aux forces de l’ordre, de façon plus générale…![]() |