Aix-en-Provence : Le Zik Zac Festival se déroulera les 17, 18, 19 Juillet au Théâtre de Verdure

Publié le 15 juillet 2014 à  10h45 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h56

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Pour sa 17e édition, le Zik Zac Festival, effectue un retour aux sources au Théâtre de Verdure du Jas de Bouffan, de 18 heures à une heure du matin, entrée gratuite.
Les 17, 18 et 19 juillet 2014, le festival des musiques actuelles du monde revient faire briller la cité aixoise aux couleurs des 5 continents.
Entre découvertes régionales et artistes internationaux, Zik Zac présente son univers musical éclectique et coloré, propice au mélange des styles et des genres.
Au programme : 3 jours festifs, totalement gratuits, plus de 15 concerts, des performances graphiques, des animations pour petits et grands, un village associatif composé de stands d’initiatives locales, éco-responsables et solidaires, de comptoirs de cuisines du monde et de plein d’autres surprises.
«Zik Zac poursuit son itinérance sonore et garde intactes ses valeurs : la culture de tous pour tous, dans un esprit de partage, de tolérance, de solidarité et de convivialité», indique les organisateurs

Jeudi 17 Juillet

Naâman, Brushy One String, Illbilly Hitec, BKO Quintet, Scène Sous Les Arbres/ La légende de Samba & le Dragon.
-Naâman (France)
Promenant son sens de la mélodie, ses influences street et un incontestable background jamaïcain sur les riddims les plus exigeants, Naâman livre avec brio son flow aguerri sur un reggae qui emprunte au hip-hop et au raggamuffin leurs rythmiques incessantes et leurs messages engagés. Elu “Révélation de l’année” aux Victoires du reggae 2013, il offre sur scène, avec le Deep Rockers Crew, un show explosif et transcendant qui ne manquera pas de faire vibrer les foules. Avec un vrai sens du rythme et une énergie contagieuse Naâman s’impose progressivement comme un prodige du genre, signant la plus belle promesse du reggae français…

-Brushy One String (Jamaïque)
Brushy à des allures d’orchestre quand il fait courir ses doigts sur sa guitare à une corde. Pourtant ce qui distingue Brushy, c’est la nature puissante et attendrissante de ses chansons originales. Emballement mondial pour ce chanteur reggae au timbre vocal chaud et éraillé, riche d’inflexions blues et muni d’une guitare acoustique avec… une seule et unique corde ! Grâce à ce minimalisme original, à un sens inné de la mélodie et à des interprétations contagieuses en bonnes vibrations, ce toaster caribéen s’impose comme la sensation roots du moment.

-Illbilly Hitec (Allemagne)
En alchimiste incendiaire, ce collectif berlinois avant-gardiste mêle les riddims jamaïcains à la puissance de feu de l’électro pour faire émerger un euphorisant reggaetronics. Porté par des MC’s au phrasé décapant, leur potion savante de dub, de breakbeat, de hip-hop ou de jungle prend un éclat supplémentaire sur scène avec une vraie batterie énergique pour soutenir le rouleau compresseur des rythmiques digitales. Une véritable machine à faire danser qui place Illbilly tech en orbite sur les dance-floors planétaires et comme la pépite électro-dance-hall du Zik Zac 2014.

-BKO Quintet (Mali)
En quintet talentueux et volubile, BKO met en lumière sous un jour nouveau les riches traditions ancestrales qui essaiment le Mali. Porté par l’incontournable maître du djembé Ibrahime Sarr et par le timbre de voix éraillée du griot Fassara Sacko, leur afro-groove prend des accents résolument modernes sous les rythmiques envoûtantes du luth à 6 cordes de Nfali Diakité, les envolées psyché du djeli- ngoni de Kandjafa ou les percussions étranges d’Aymeric Krol. Une formule flamboyante pour une immersion sonore dans le Bamako d’aujourd’hui.

-Scène sous les arbres/La légende de Samba et le Dragon.
Lorsqu’il n’arrivait pas à s’endormir, Néné, la grand-mère d’Amadou Baldé, lui racontait l’histoire du légendaire Samba, le chasseur qui avait osé affronter le terrible Dragon du grand lac, Wéndu Banel, dans le Royaume Fouladou (Royaume des Peuls). Porteur des traditions musicales de son pays, Amadou Baldé accompagné de sa guitare, partage avec petits et grands une histoire venue du Sénégal.

Vendredi 18 Juillet

Clinton Fearon et Boogie Brown Band, Natalia Doco, Djmawi Africa, Ya’Seen. Scène sous les arbres/Le voleur de sommeil.

-Clinton Fearon et Boogie Brown Band (Jamaïque / États-Unis)
Génial bassiste et pilier des Gladiators, Clinton Fearon chantait déjà sur bon nombre de compositions du légendaire groupe jamaïcain dans les 70’s, posant son timbre velouté de soul-man sur quelques titres devenus des hits. Avec son projet solo, il signe un come-back lumineux, distillant un reggae roots acoustique des plus suaves, enrobant ses douces mélodies d’un savoir-faire éprouvé et d’arrangements graciles. De ce dépouillement sensible émane un folk-blues des îles, écrin doré pour la voix ensoleillée de Clinton Fearon et baume enchanteur pour les cœurs et les âmes.

-Natalia Doco (Argentine)
Parcours au long cours pour cette jeune artiste, passée de son Argentine natale au Mexique pour finalement poser son envoutant timbre vocal en France. Ses chansons, teintées d’un blues caressant et matinées d’effluves latino- américaines, s’immiscent dans les cerveaux en imprimant d’indélébiles mélodies et des ritournelles facétieuses. De sa pop-folk singulière et épurée se dégage alors une atmosphère fragile et sensuelle à la fois, suspendue au fil d’une voix empreinte d’émotion à fleur de peau.

-Djmawi Africa (Algérie)
Djmawi Africa expérimente depuis 2004, une fusion musicale totalement affranchie et décomplexée, intégrant le rock, le métal ou le reggae au Chaâbi, à l’arabo-andalou et aux transes gnawi. Un creuset d’universalité et de musiques festives populaires qui a accompagné avec bonheur ces jeunes algériens en Afrique, en Europe, au Brésil, en Égypte et même jusqu’en Inde ! Un son nomade pour les oreilles voyageuses… La fusion festive et universaliste au parfum algérois…

-Ya’Seen (France)
Influencé par les sonorités urbaines du rap et nourri des musiques orientales, Ya’Seen s’amuse depuis 2 décennies avec son timbre de voix haut perché sur les vocalises ondoyantes du raï moderne comme sur les flows fumants du hip hop, voyageant en Afrique et aux États-Unis. Avec un goût prononcé pour les mélodies calibrées pour les pistes de danse, ce slameur mélomane aixois et expérimenté s’impose comme le nouveau prince dance du Raï n’B.

-Scène sous les arbres | Le voleur de sommeil
Rien ne va plus au village des insectes : Cigale a perdu le sommeil. Fourmi pense connaître le coupable. Mais pour récupérer son bien, elle doit se rendre dans la forêt. Cigale peut compter sur ses amis Grillon et Fourmi pour l’accompagner dans ce périple où ils font d’étranges rencontres, comme ce chêne malheureux recouvert de détritus ou ces lucioles pas trop lumineuses. Enfin les voilà devant l’impressionnant Hibou qui vole le sommeil des insectes pour ne pas se sentir seul la nuit venue. Qu’à cela ne tienne, Hibou n’aura qu’à chanter avec Grillon, qui lui aussi veille. Rit, auteur compositeur multi-instrumentiste autodidacte, signe un joli conte musical pour enfants aux accents folk et reggae qui ravira petits et grands.

Samedi 19 Juillet

Che Sudaka, The Excitements, Temenik Electric, Ezza, Scène Sous Les Arbres/Bab et l’Orchestre de Chats

-Che Sudaka (Espagne)
Dans le peloton de tête de l’abondante scène rock alterno barcelonaise, Che Sudaka fait feu de tout bois : cumbia, ska, reggae, ragga, quarteto, dub ou rock, rien ne résiste à ce collectif mené par deux argentins arrivés sans papiers à Barcelone à l’aube des années 2 000. Depuis, leur furia latina a fait chavirer les scènes du monde entier, par sa vitalité communicative et une propension naturelle à soulever les foules dans l’allégresse. La dernière bombe mestizo est dégoupillée, elle a inévitablement prévu d’exploser au Zik Zac festival 2014.
-The Excitements (Espagne)
La nouvelle perle soul débarque de Barcelona, biberonnée aux bouillonnants répertoires afro-américains des sixties. Avec son cocktail électrique de rythm’n blues trépidant, de funk vintage et d’énergie communicative, la bande de la pétulante chanteuse Koko-Jean Davis, originaire du Mozambique, marche sur les pas des plus grandes formations de black-music. Les 2 pieds ancrés à Memphis et Detroit mais avec un cœur qui bat du côté de Chicago, ce sextet catalan dynamite les scènes mondiale, dopé par une insatiable section rythmique et une générosité sans faille.

-Temenik Electric (Marseille / Algerie)
Adoubés par la presse internationale (leur album «Ouesh Hada» a été désigné Top of the World Album par le magazine de référence anglais Songlines), les marseillais de Temenik Electric secouent dans leur chaudron d’Arabian Rock, la puissance des transes orientales, les arômes d’une pop saturée, un groove peu farouche et les sonorités échappées de machines démoniaques. Dans ce bouillon de cultures, la langue arabe danse pour couronner un électro- rock tellurique inédit, aux racines enfouies de l’autre côté de la Méditerranée.

-Ezza (Niger)
Bercé par Tinariwen, Takrist Nakal et cette foisonnante génération d’artistes touaregs novateurs, Omar Adam emprunte le sillon d’un blues-rock imprégné des luttes de son peuple et des chansons de l’exil. Avec Ezza, ce natif des environs d’Agadez au Niger, revigore le patrimoine musical traditionnel touareg par des mélodies vocales envoûtantes et des rythmiques de guitare qui serpentent comme une caravane au sommet d’une dune. Un vibrant appel du désert et le groove brûlant du Sahara.

-Scène Sous Les Arbres/Bab et l’Orchestre de Chats
Un concert interactif où les enfants du public sont recrutés pour devenir le meilleur orchestre de chat au monde. Le duo Bab, composé de Candice, la chanteuse bassiste et chef d’orchestre des chats et de Guillaume, l’homme orchestre instrumentiste avec sa guitare, ses percussions et ses pédales aux pieds, amène nos futurs petits chats d’orchestre à chanter, faire des percussions corporelles, sauter comme des kangourous, jouer avec les mots et danser le chat-chat-chat. L’esprit d’équipe, le courage et le fun sont au rendez-vous sur des musiques entraînantes et des paroles humoristiques.

Plus d’info: Zik Zac

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