Algérie : contrat reconduit entre la Société des eaux de Marseille et la Seaco Constantine

Publié le 28 mars 2015 à  22h37 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h47

La Société des eaux et de l'assainissement de Constantine (Seaco) a reconduit le contrat avec la Société des eaux de Marseille (SEM) établie sous forme «d’assistance technique» (Phototèque Seaco)
La Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco) a reconduit le contrat avec la Société des eaux de Marseille (SEM) établie sous forme «d’assistance technique» (Phototèque Seaco)

A la suite d’une visite de deux jours d’inspection et de travail à Constantine avec les cadres de la Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco), Hocine Necib, ministre des Ressources en Eau a confirmé que le contrat avec la Société des eaux de Marseille (SEM) est reconduit et qu’une nouvelle «formule aménagée» du contrat liant la Seaco et la SEM a été établi sous forme «d’assistance technique». Rappelant qu’il est le fruit de longues négociations après l’expiration du 1e contrat de gestion déléguée de l’eau signée en octobre 1988.
Ce nouveau contrat va permettre aux gestionnaires algériens de perfectionner leurs connaissances techniques et leur savoir-faire dans plusieurs domaines au service de l’eau. Le ministre a souligné à cette occasion : «Les cadres algériens chargés de la gestion de la Seaco seront accompagnés par une équipe de 6 experts dont la plupart ont déjà exercé au titre du 1er contrat». Outre la maîtrise de la gestion de la ressource et de la distribution de l’eau à H24 à Constantine, le ministre a évoqué des questions telles que la fiabilisation des installations de production, la prise en charge de la gestion des infrastructures d’assainissement ainsi que la gestion de la clientèle avec la mise en place d’outils de gestion performants. «Aujourd’hui avec l’arrivée de cette équipe d’experts chevronnés, c’est la prise en charge managériale de l’encadrement et de sa formation technique qui est la plus urgente» devait-il indiquer.

«1 litre d’eau sur 5 consommés par les Algériens proviendra d’ici 2018 du dessalement d’eau de mer»

Au-delà de ces annonces, le ministre Hocine Necib a eu également à intervenir sur «l’impact de la diversification des ressources en eau» pour sécuriser la fourniture. Rappelant qu’un litre d’eau sur 5 consommés par les algériens proviendra d’ici 2018 du dessalement d’eau de mer. L’Algérie disposera à l’avenir de 13 stations grâce à d’importants investissements de l’État. Un choix stratégique de son département qui va permettre de diversifier les ressources en eau. Et le ministre de mettre en exergue la plus grande unité de dessalement d’eau au monde à d’El-Mactaâ-Oran mais également celles de Béni-Saf, Skikda, Kahrana, Souk Tlita et Mostaganem. Affirmant par ailleurs que les pouvoirs publics continueront de soutenir les tarifs de l’eau à la suite de l’initiative de la réforme de la tarification en vigueur. N’omettant pas de souligner que d’une part ce procédé de dessalement certes coûteux, surtout en énergie, permet d’offrir de l’eau potable de grande qualité et d’autre part permet d’optimiser les ressources existantes pour une meilleure gouvernance de l’eau. Le ministre Hocine Necib d’insister sur la détermination de son ministère à accompagner le secteur de l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il évoque enfin le fait que l’Algérie dispose de 72 barrages et aura à son actif 14 autres ouvrages, 12 étant en cours de réalisation et 2 inscrits dans le programme de la loi de finances de 2015.
Jacky NAIDJA

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