Ancien camp de Harkis de Rivesaltes : l’État lance une opération de géolocalisation et de fouilles pour identifier l’emplacement du cimetière

Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, a décidé de missionner l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) afin de lancer une opération de géolocalisation et de fouilles visant à identifier l’emplacement de l’ancien cimetière du camp de Rivesaltes.

Destimed 1962 1964 camp rivesaltes
Camp de Rivesaltes 1962-1964 © www.memorialcamprivesaltes.eu

Grâce aux recherches des archéologues de l’Inrap, une piste sérieuse concernant la localisation potentielle du cimetière a été présentée et pourra ainsi être vérifiée. En 2022, l’État avait lancé une opération similaire sur le site de l’ancien camp de Saint-Maurice l’Ardoise qui avait permis d’identifier, le 20 mars 2023, la localisation du cimetière d’enfants harkis du camp et de confirmer la présence de dépouilles.

Comme elle l’a fait pour le camp de Saint-Maurice l’Ardoise, la secrétaire d’État a également demandé à la Commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis de réaliser un rapport sur les conditions de création et d’oubli du cimetière du camp. La recherche du cimetière et des conditions de son oubli répond à une demande forte des familles et des associations.

Le camp de Rivesaltes a accueilli près de 21 000 Harkis et leurs familles entre 1962 et 1964, dans des conditions indignes. Il fait partie des sites donnant droit à une réparation dans le cadre de la loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les Harkis, voulue par le président de la République.

Articles similaires

Aller au contenu principal