Publié le 5 janvier 2020 à 11h15 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Le Cercle des nageurs a vu le jour en 1921
Paul Leccia rappelle que ce bain s’inscrit dans l’histoire du Cercle qui a vu le jour en 1921 et dépend alors du Ministère de la Guerre. «A l’époque les installations se résument à une terrasse, un vestiaire et un lieu de restauration et les entraînements se font dans la mer. Les disciplines proposées sont la natation et le water-polo mais aussi le plongeon et le sauvetage qui disparaîtront par la suite. C’est d’ailleurs à l’activité sauvetage que l’on doit le traditionnel bain du nouvel an. Il s’agissait au départ de démontrer sa capacité à se mettre à l’eau toute l’année pour pouvoir sauver son prochain», raconte-t-il. Assurant : «C’est en gardant à l’esprit son passé que le Cercle des nageurs de Marseille entend construire son avenir en restant fidèle à deux valeurs : l’esprit sportif et le plaisir». Avant d’en venir à cette année 2020 en insistant sur le sport de haut niveau: «Nous espérons le plus de sélectionnés possibles et de médaillés pour les JO sachant que nous sommes dans une période de transition après le départ d’une génération exceptionnelle. Et la nouvelle vague prouve un talent certain comme en témoigne les 26 médailles obtenues au Championnat de France». Il déplore la blessure de Mehdy Metella qui nécessite une opération à l’épaule qui devrait l’empêcher de participer aux JO «mais avec lui on ne sait jamais, un miracle est toujours possible». Il en vient aux poloïstes qui ont brillamment remporté une Coupe d’Europe l’an dernier: «Une première pour un club français. Cette année nous sommes en tête du championnat de France et j’avoue que j’aimerais voir le Cercle gagner cette compétition et nous sommes dans la grande Coupe d’Europe où nous espérons aller le plus loin possible sachant que nous avons face à nous des cylindrés incroyables. Une compétition dans laquelle nous entendons nous inscrire dans la durée avec l’objectif de pouvoir être compétitif face aux meilleurs dans trois ans».
Michel CAIRE