Festival de courts-métrages. Faire vivre l’Ukraine à Marseille jusqu’au 2 décembre

Quatre jours durant, la Cité des associations sur la Canebière propose une série de films sur l’Ukraine. Le Mict, festival Franco-Ukrainien de courts-métrages permet d’être au plus près du conflit avec certains des films tournés sur le front par des réalisateurs.

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Festival de courts-métrages sur l’Ukraine à Marseille (Photo Joël Barcy)

Des réalisateurs engagés

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Les réalisateurs sont présents en visio (Photo Joël Barcy)

 Comment se passe la vie sur le front quand le bruit des armes laisse un peu de repos aux réalisateurs ? C’était l’objet du premier rendez-vous. Des réalisateurs, engagés au sens propre du terme, puisque certains ont revêtu l’uniforme, tournent entre deux assauts et apportent quelques moments de bonheur. Comme ce vieil homme, passionné de sons et d’images avec une somme de vieux appareils, privé de tout en raison des coupures d’électricité. Grâce à un groupe électrogène, il va revivre. Loin des blessés et des morts, ce sont ces sourires, cet espoir qui font vivre. Pour Valeriia Marée, présidente de l’association Franco-ukrainienne ce festival a un double objectif : « Raconter ce qui se passe là-bas. Avec le conflit israélo-palestinien on a tendance à oublier ce qui se passe en Ukraine et par ailleurs essayer de sensibiliser la population pour récolter des fonds car il y a immensément de besoins dans le pays ».

Identité culturelle

 Mais le festival ne s’arrête pas au conflit, des sujets de société alimentent les projections. « Mémoire fragile » évoque la trouvaille d’un jeune directeur photo. Il a retrouvé les archives endommagées de son grand-père, grand directeur de la photographie soviétique et ukrainienne avant que la maladie d’Alzheimer ne le touche. Avec ces éléments tenter de découvrir qui il était et quels étaient ses rêves. « La défaite de l’Empire » va à l’encontre de l’histoire enseignée en Russie sur les éternelles victoires du pays. Enfin « Le journal d’une fiancée du Christ » raconte la vie au couvent de la sœur de la réalisatrice qui a exceptionnellement pu tourner dans l’enceinte du monastère.

Reportage Joël BARCY

Le festival se tient jusqu’au 2 décembre à la Cité des associations, 93 la Canebière – Marseille (1er). Accueil à partir de 19 heures.

 

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