Fête des vins de Bandol : un succès et des longues gardes

Avec une météo plus clémente que celle de l’année dernière, la 2e édition de la fête des vins de Bandol (83), qui s’est tenue ce week-end sur le port de la cité balnéaire, a connu un beau succès populaire. Trois domaines ont été récompensés en obtenant  la douelle des « longues gardes ».

Destimed Palmares Longues Gardes @MarieTabacchi
Les vignerons récompensés par les douelles « longues gardes » en compagnie de Cédric Gravier et Olivier Colombano, respectivement président et directeur des vins de Bandol. © Marie Tabacchi.

42 vignerons de Bandol étaient réunis ce dernier week-end pour la fête des vins de l’appellation, ni grand vent, ni pluie, cette année pour le plus grand bonheur du public venu déguster et passer un moment convivial. Le succès était au rendez-vous puisque dès le samedi matin, avec les préventes, il n’y avait plus de places pour participer à la dégustation « Bandol dans le temps » qui permettait de déguster les vieux millésimes. Mais il y en avait tout de même sous les chapiteaux des exposants, histoire de constater que les vins composés essentiellement de Mourvèdre expriment pleinement leurs arômes en prenant de l’âge.

C’est en partie pour cette raison que le concours des « longues gardes » est organisé à cette occasion. Un jury composé de professionnels du vin a dégusté à l’aveugle les échantillons du millésime 2024, qui n’est pas encore à la vente, proposés par les vignerons participant à la fête qui le souhaitaient. Le but étant de déterminer quels vins rouges pouvaient être considérés comme aptes à une belle évolution en vieillissant.

Ont obtenu cette distinction matérialisée par une douelle de barrique : le Domaine Lafran-Veyrolles, le domaine Maubernard et le domaine Les Œuvres Vives. Concernant le domaine Lafran-Veyrolles rappelons que nous lui avons attribué le coup de cœur de notre dégustation, il y a quelques jours, pour son millésime 2023. Il faudra désormais attendre quelques mois pour déguster le 2024 récompensé ce week-end et encore plus d’un an pour évaluer le 2025 qui, selon Jean-Marie Castell, est dans la lignée des deux précédents… On a hâte. Et félicitations aux trois lauréats.

Michel EGEA

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