Français/espagnol. Tribune de José Fernandez Alcalde : l’accord de Trump avec l’Europe sur les Tarifs douaniers…et d’autres choses encore…

Contre l’opinion dominante dans de nombreux endroits de mon pays et je crois en Europe, j’ai toujours soutenu que Donald Trump est l’actuel président des États-Unis. Peu de gens me croient et pensent que c’est une « illusion d’optique » comme on dit en Espagne. Mais au final les faits me donnent raison. Donald Trump est le président des États-Unis, que nous le voulions ou non.

Destimed Jose
José Fernandez Alcalde ©DR

Depuis peu, il a adopté une position très dure dans les négociations internationales. Et cela particulièrement en ce qui concerne les négociations sur les tarifs douaniers … et d’autres sujets connexes. Si ce n’était que des tarifs douaniers, le sujet serait peut-être plus simple… mais ce n’est pas le cas.

Commençons donc par la fin, qui est peut-être ce qui importe.

Et la fin est que ce dimanche 27 juillet 2025, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont finalement signé, ou du moins c’est ce qu’il semble, l’accord commercial entre les États-Unis et l’Union Européenne. La question serait… en quoi consiste cet accord ?.  Passons à quelques-unes des réponses :

. Premièrement : les États-Unis appliqueront un droit de douane de 15 % sur la plupart des exportations européennes vers les États-Unis. Il va sans dire que cela entraînera une augmentation du coût pour le consommateur final américain des produits exportés par l’Europe.

. Deuxièmement : l’Europe achètera pour 750 milliards de dollars d’énergie américaine en trois ans.

. Troisièmement : l’Europe s’engage à investir 600 milliards de dollars aux États-Unis.

. Quatrièmement : l’Europe s’engage à augmenter significativement ses achats d’armement militaire américain.

Comme il s’agit d’un résumé rapide de cette nouvelle très importante, je ne veux pas m’étendre davantage. Et peut-être que j’essaierai plus tard.

Ce qui importe peut-être maintenant, ce serait d’évaluer les opinions sur l’accord dans les différentes capitales européennes. Nous le verrons bientôt.

Comme vous pouvez l’imaginer pour les deux signataires, Donald Trump et Ursula von der Leyen, l’accord signé est satisfaisant. Autrement, je crois qu’ils n’auraient pas signé. Mais les raisons pour lesquelles l’un ou l’autre est satisfait sont différentes.

Pour le président américain, la satisfaction consiste à avoir tenu bon jusqu’au dernier moment. Pour la présidente de la Commission européenne, la raison semble être la fin de l’incertitude. Vous savez déjà que j’ai l’habitude de m’exprimer, plus ou moins en profondeur, sur tous ces types d’accords.

La vision “optimiste” européenne est due au fait qu’il y a enfin une certitude pour tous les acteurs européens impliqués dans le développement de cette négociation. La date envisagée était le premier août. Cela signifie que tous les acteurs impliqués, et je parle de toutes les entreprises qui exportent quelque chose vers les États-Unis, savent à quoi s’en tenir. À partir d’aujourd’hui, elles devront réfléchir sérieusement à la manière d’organiser leur propre activité afin que l’impact de cet accord ne leur soit pas trop défavorable. Certaines pourraient cesser d’exporter. D’autres exporteraient peut-être moins. Et d’autres pourraient maintenir ou même dépasser leurs exportations jusqu’à présent.

Derrière cette série de possibilités se trouve l’habileté et la capacité de manœuvre de chaque entreprise à gérer son “à partir de maintenant… que faire ?”. Ce qui signifie que, même si les chefs d’entreprise le souhaitent, ils ne pourront pas toujours agir sur tous les facteurs internes et externes qui affectent la fixation des prix de leurs produits. De plus, les caisses des gouvernements européens et même de la Commission européenne ne seront peut-être pas suffisantes pour faire face à toutes les incidences qui affectent les entreprises européennes qui avaient actuellement des relations commerciales avec les États-Unis. Bref, c’est la fin d’une incertitude future pour le cadre des relations commerciales. Mais c’est aussi le début d’une incertitude future pour toutes les entreprises qui ont un jour rêvé et réalisé le miracle d’étendre leurs activités au-delà des frontières européennes. Je leur souhaite bonne chance à toutes, avec l’espoir que ce ne soit qu’un cauchemar avec une fin heureuse.

D’origine espagnole, José Fernandez Alcalde a débuté sa carrière en tant que fonctionnaire en Espagne avant de rejoindre les institutions européennes, où il a exercé pendant 22 ans dans le domaine du contrôle financier. Cette expérience internationale, enrichie par des missions dans plusieurs pays dont la Belgique, lui a permis de développer une expertise de haut niveau au sein des structures européennes. Parallèlement, il a travaillé comme consultant en droit commercial et fiscal auprès d’entreprises à Madrid pendant plus de cinq ans. Titulaire d’une licence en droit de l’Université de Madrid, il demeure une référence en gestion financière et conseil stratégique.

Versión española:

[Tribuna] José Fernandez Alcalde: El Acuerdo Trump con Europa sobre Aranceles … y otras cosas mas …

 Contra la opinión reinante en muchos sitios de mi país y creo que de Europa, yo siempre mantengo que Donald Trump es el actual presidente De los Estados Unidos. No mucha gente me cree y piensa que es una ilusión óptica. Pero al final los hechos me dan la razón. Donald Trump es el presidente de los Estados Unidos lo queramos ver o no.

Desde hace no mucho tiempo adaptado una posición muy dura en las negociaciones internacionales. Y esto especialmente en lo que se llama negociación sobre los aranceles. Si solo fuera sobre aranceles quizá el tema sería más simple … pero es que no es así. Empecemos pues por el final, que puede que sea lo que importa. Y el final es que este domingo 27 de julio de 2025, Donald Trump y Ursula von der Leyen firmaron finalmente, o eso parece, el acuerdo comercial entre Estados Unidos y la Unión Europea.

La pregunta sería … ¿en qué consiste este acuerdo?

Pasemos a dar alguna de las respuestas:

. Primero: Estados Unidos aplicará un arancel del 15% a la mayoría de las exportaciones europeas a los Estados Unidos. No hay que decir que esto significará un encarecimiento al consumidor final americano de los productos que exporte Europa.

. Segundo: Europa comprará energía estadounidense por 750.000 millones de dólares en tres años.

. Tercero: Europa se compromete a invertir 600.000 millones de dólares en Estados Unidos.

. Cuarto: Europa se compromete a aumentar significativamente las compras de armamento militar estadounidense.

Cómo esto es un resumen rápido de esta noticia tan importante no me quiero extender más. Y quizá lo intente en un momento posterior. Quizá lo que importa ahora sería valorar las opiniones sobre el acuerdo en diferentes capitales europeas. Lo veremos pronto. Como ustedes podrán imaginar para los dos firmantes, Donald Trump y Ursula von der Leyen, el acuerdo firmado es satisfactorio. De otro modo creo que no hubieran firmado. Pero las razones por las que uno u otro se encuentran satisfechos son distintas.

Para el presidente americano la satisfacción consiste en que ha mantenido el tipo hasta el momento final. Para la presidenta de la Comisión Europea el motivo parece ser el final de la incertidumbre. Ya saben ustedes que yo me suelo manifestar bien sea que no en profundidad al respecto de todo este tipo de acuerdos.

La visión ”optimista” europea se debe a que al final hay una certeza para todos los actores implicados en Europa en el desarrollo de esta negociación. La fecha que se barajaba era el primero de agosto.

Ello quiere decir que todos los actores implicados, y me refiero todas las empresas que exporten algo a los Estados Unidos ya saben a qué atenerse. A partir de hoy tendrán que darle muchas vueltas haz como organizan su propio negocio para qué impacto de este acuerdo no les vaya tan mal. Algunas puede que dejen de exportar. Otras quizá exporten menos. Y otras puede que mantengan o incluso superen lo exportado hasta la fecha.

Detrás de esta serie de posibilidades se encuentra la habilidad y la capacidad de maniobra que tengan cada una de las empresas en manejar su “a partir de ahora … ¿qué?”. Lo cual quiere decir que por mucho que los jefes de empresa quieran hacer, no siempre podrán actuar sobre todos los factores internos y externos que afectan a la fijación de precios de sus productos.

Además las arcas de los gobiernos europeos e incluso de la propia Comisión Europea no serán suficientes quizás para hacer frente a todas las incidencias que afecten a las empresas europeas que actualmente tenían relaciones comerciales con los Estados Unidos.

En fin, es el final de una incertidumbre a futuro para el marco de las relaciones comerciales. Pero es el inicio di una incertidumbre también a futuro para todas y cada una de las empresas que un día soñaron y consiguieron el milagro de expandir sus negocios más allá de las fronteras europeas.

Les deseo suerte a todas ellas con la esperanza de que esto sea una pesadilla con un final feliz.

De origen español, José Fernandez Alcalde comenzó su carrera como funcionario en España antes de unirse a las instituciones europeas, donde ejerció durante 22 años en el ámbito del control financiero. Esta experiencia internacional, enriquecida por misiones en varios países, incluida Bélgica, le ha permitido desarrollar una destacada experiencia en las estructuras europeas. Paralelamente, trabajó como consultor en derecho mercantil y fiscal para empresas en Madrid durante más de cinco años. Titulado en Derecho por la Universidad de Madrid, sigue siendo una referencia en gestión financiera y asesoramiento estratégico.

 

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