Publié le 16 juin 2018 à 20h02 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h51
«Il a fait d’une pinède un endroit mondialement connu»
Au terme de la projection Claude Sage, société Excelis en charge du complexe du Castellet remercie Christian Estrosi pour avoir ramené le Grand Prix et rend hommage à Paul Ricard: «Il a fait d’une pinède un endroit mondialement connu.» «Pour toutes nos équipes, lance-t-il, le 24 juin ne sera pas le jour le plus long mais le jour le plus beau». Pour lui: «Ce film permettra de cultiver l’histoire». Isabelle Staes, directrice régionale de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur déclare: «Ce retour de la F1 en France est un événement planétaire et cela se passe sur notre territoire et je suis plutôt fière que nous ayons coproduit ce documentaire d’un grand réalisateur qui, par les dimensions historiques et humaines de son travail nous permet de mieux comprendre une partie de notre patrimoine». Annonce qu’une émission, en prime time, le 23 juin, reviendra sur les derniers jours des préparatifs du Grand Prix et, que l’émission politique du dimanche 24 juin sera consacrée aux retombées économiques du Grand Prix. Jacques Bianchi, le président de la CCI du Var, se souvient, alors étudiant, avoir rencontré Paul Ricard dans les années 70 et, avoir pu, grâce à lui découvrir le circuit. Il ne cache pas son plaisir d’avoir vu ce film dans lequel il retrouve une époque. Cédric Dufoix a fait sa carrière à l’OM avant de devenir Public Affairs Director du Grand Prix de France Formule 1, il avoue: «Pour moi qui ait fait toute ma carrière dans les stades le Paul Ricard, avec ses 50 000 places est aussi beau qu’un stade». François-Xavier Diaz, petit-fils de Paul Ricard, rend à son tour hommage à ce documentaire. Puis de céder au plaisir de raconter deux nouvelles anecdotes sur son grand-père: «Il avait pris une Rolls qu’il utilisait, lors de la construction du circuit pour sillonner la garrigue ce que la noble britannique n’apprécia que fort modérément. Elle tomba en panne ce qui le poussa à prévenir ses collaborateurs de ne pas prendre une aussi perfide voiture. En revanche, il adorait les Lada. Et c’est dans cette voiture qu’il se rend une année au grand prix. Il arrive devant le gardien, se rend compte qu’il a oublié son accréditation, indique être Paul Ricard ce à quoi le gardien lui rétorque être Jean Paul II. Pendant ce temps à l’intérieur on le cherche, les voitures sont sur la grille de départ. Finalement les gendarmes le retrouvent, l’escortent et c’est avec sa Lada qu’il entre, sous les acclamations du public, sur la piste». Bruno Sevaistre conclut: «Je tiens à remercier France 3, j’ai pu travailler dans une liberté totale et cette aventure m’a donné envie de faire un documentaire sur Paul Ricard»
Michel CAIRE