La restauration de Notre-Dame-de-la-Garde s’achève au firmament avec un couronnement : une troisième étoile dans le guide Voyage et Cultures Michelin (ex-guide Vert). Désormais elle bénéficie du label « Vaut le voyage ». Une reconnaissance tardive car les monuments du XIX e siècle étaient les parents pauvres du guide.

Consécration

Le lieu s’y prête, c’est une consécration pour la basilique alors que sa restauration se termine. Elle fait désormais partie des quelque deux cents monuments triplement étoilés répertoriés dans le guide en France. Notre-Dame de Fourvière à Lyon bénéficie de la même récompense. Ces monuments du XIXe siècle ont généralement été délaissés ces dernières décennies par le guide Michelin. Revu tous les deux ans, il a décidé cette année de les prendre en compte. « Nous avons considéré que dans les grands édifices religieux de France, Notre-Dame-de-la-Garde valait le voyage, indique Philippe Orain, le directeur du guide Michelin Voyage et Cultures. C’est un édifice majeur et un marqueur de son temps avec un architecte de grande valeur. C’est une réalisation artistique de qualité mais aussi un lieu spirituel extrêmement fort. »
9 critères
9 critères sont pris en compte pour l’attribution d’une troisième étoile à un monument. La première impression quand on le découvre, la notoriété, la valeur intrinsèque sur le plan architectural et spirituel, mais aussi et surtout la médiation culturelle : qualité d’accueil et expérience de la visite. Un critère qui a comblé les acteurs de la basilique. « C’est une satisfaction et un honneur pour l’ensemble des équipes de recevoir cette troisième étoile, confie Anne-Sophie Houzel, économe au sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Garde. C’est une manière de reconnaitre le travail que nous réalisons et puis surtout d’entrer dans un élan. Nous travaillons tous les jours à améliorer l’offre touristique. »
Hissée au sommet
La couronne rejoindra la Vierge vendredi prochain. Elle sera hissée par hélicoptère au sommet de la Bonne mère. Une manière d’être à la hauteur de cette 3 e étoile.
Reportage Joël BARCY