Retraites : la remise en cause du calcul des pensions sur les six derniers mois constituerait un « Casus Belli » pour l’Unsa-Cheminots

Alors que le rapport de Yannick Moreau sur l’avenir des retraites doit être remis au Premier ministre Jean-Marc Ayrault ce vendredi 14 juin, le bureau fédéral de l’UNSA-Cheminots a réaffirmé, le 6 juin, son opposition à la remise en cause du calcul des pensions sur les six derniers mois via une motion adoptée à l’unanimité.

En tout premier lieu, l’Unsa-Cheminots dénonce que « les premières indiscrétions du rapport de Yannick Moreau stigmatisent une nouvelle fois une catégorie socio-professionnelle composée de femmes et d’hommes qui ont fait le choix de servir l’Etat, la nation et les citoyens en sacrifiant leur vie de famille pour assurer la continuité du service public la nuit, les week-end, pendant les vacances scolaires ». Alors que ce rapport doit être remis au Premier ministre Jean-Marc Ayrault ce vendredi 14 juin, le syndicat avertit que « ces orientations, si elles se confirmaient et si elles étaient reprises par le gouvernement, entraîneraient des réactions de la part des cheminots à la mesure de l’atteinte portée au niveau des pensions ». « En effet, cette mesure aurait pour conséquence une baisse de 10 à 15% du niveau des pensions de retraite. Par ailleurs, contrairement aux salariés du régime général, les cheminots ne bénéficient pas d’une retraite complémentaire et le taux de remplacement (rapport salaire/retraite) chuterait de manière significative », souligne la fédération syndicale.
Et d’avertir que pour l’UNSA-Cheminots, « que ce soit 10 ans, 3 ans ou 1 an, toute remise en cause du calcul des pensions sur les 6 derniers mois serait un « Casus Belli » et provoquerait un mouvement social de grande ampleur ».

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