Le City Raid Andros s’est déroulé ce mercredi 15 mai à Marseille

Publié le 16 mai 2013 à  4h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  15h49

Une étape capitale… 2013

(REPORTAGE PHOTO PHILIPPE MAILLÉ )
(REPORTAGE PHOTO PHILIPPE MAILLÉ )
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Bruno Pomart a créé le City Raid en 2002
Bruno Pomart a créé le City Raid en 2002
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Les Cadets de la république de l'école nîmoise
Les Cadets de la république de l’école nîmoise
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Caroline Pozmentier entouré par le célèbre animateur Gilbert Bourguignon et Bruno Pomart
Caroline Pozmentier entouré par le célèbre animateur Gilbert Bourguignon et Bruno Pomart
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« C’est une réussite, le temps a été avec nous et nos partenaires se sont fortement mobilisés, notamment à l’Évêché, le commissariat central de Marseille. Alors, au terme de cette étape marseillaise du City Raid Andros je suis très fier de nos partenaires et je ne boude pas mon plaisir lorsque je vois tous ces enfants heureux, qui montrent une belle image de notre jeunesse , sachant que 1000 phocéens ont participé à cette étape», explique Bruno Pomart.
Ce dernier, ancien policier du RAID a créé, en 2002, le City Raid Andros. Chaque année, plus de 20 000 enfants âgés de 10 à 13 ans participent à ce parcours d’orientation citoyen, véritable cours d’éducation civique grandeur nature. En équipe de six, accompagnés d’un encadrant et équipés d’une carte, d’un questionnaire et d’une feuille de route, les jeunes partent à la découverte de leur ville. Au programme : la Mairie, la Caserne des Pompiers, le Commissariat de Police, le Musée … Toutes les institutions, lieux culturels et sportifs emblématiques de la commune dans laquelle ils vivent et grandissent. A chaque point de passage, un représentant de la structure les accueille et leur explique sa fonction et ses missions. Un pas de plus vers le chemin de la (re)connaissance et de la tolérance.

« Être citoyen, c’est à la fois des droits et des devoirs »

Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille, déléguée à la Sécurité et à la Prévention de la Délinquance a donné le départ du Raid avant de remettre plus tard les prix aux vainqueurs. Elle avance : « Voilà quatre ans que nous soutenons cette manifestation dont nous n’ignorons en rien l’importance puisqu’elle est un apprentissage citoyen, une appropriation par l’enfant de la ville, de ce qui l’a rend exceptionnelle : ces bâtiments symboliques, ces lieux de culture, ces institutions…Alors que nous voyons en boucle depuis 48 heures les images délétères de ce qui aurait dû être une fête, à Paris, pour célébrer le titre du PSG, à Marseille, nous avons là des jeunes qui, dans une ambiance festive, apprennent le respect, le bien-vivre ensemble. Ils apprennent, et c’est là toute la force de ce city-raid, en validant leur billet de métro, de bus, qu’être citoyen, c’est à la fois des droits et des devoirs. D’ailleurs, chaque année nous recevons des témoignages forts, d’écoles, de centres sociaux, qui racontent ce que le city raid Andros a apporté ».
Sauveur Garella, le président de Marseille Foot Volley lance pour sa part : « Le contexte exceptionnel de Marseille en 2013 nous a motivé à réunir le maximum d’enfants pour qu’ils bénéficient de ce cours d’éducation civique et culturelle dans la cité phocéenne. Nous sommes par ailleurs heureux d’organiser depuis deux ans cet événement, qui s’inscrit dans les actions de prévention en direction de la jeunesse et favorise la mixité sociale, pour une société apaisée ».
Des bénévoles ont été présents tout au long de la journée afin de permettre le bon déroulement de la journée. Parmi eux, des Cadets de la République qui sont venus de leur école nîmoise. Vanina Piercecchi est l’une d’entre-eux : « De telles manifestations sont importantes, elles permettent à des enfants de découvrir leur ville, les institutions ». Eddy Peltier, brigadier, éducateur sportif, est formateur chez les Cadets, rappelle : « Cette formation professionnelle destine les jeunes à la fonction d’adjoint de sécurité avec une affectation proche de leur domicile et les prépare aux épreuves du second concours de gardien de la paix de la police nationale. Ce city raid est pour eux l’occasion de découvrir d’autres situations, comme ils le font déjà l’hiver, lorsqu’ils vont servir des repas chauds aux plus démunis avec la Croix Rouge ».
Sidi est lui aussi bénévole, policier, il est venu de Paris pour participer à l’étape phocéenne : « Cette action permet de montrer que la Police est proche des jeunes, qu’elle est là pour protéger les plus faibles. Nous pouvons expliquer qui nous sommes, notre métier. En plus, nous ne sommes pas en uniforme. Tout à l’heure, je discutais avec des jeunes, ils étaient tout surpris de découvrir un beur dans la police. Mais je dois dire qu’ici cela se passe bien, c’est plus dur à Paris. D’ailleurs, vu la situation, je pense que de telles initiatives devraient avoir lieu tout au long de l’année ».
Fin d’après-midi, les équipes entrent de leur périple qui leur a fait découvrir l’Hôtel de Ville, le commissariat de l’Évêché, la bibliothèque de l’Alcazar, la Maison départementale jeunesse et sports, le Mémorial de la Marseillaise, les archives départementales et le hangar J1. Une sacrée balade, occasion de nombreuses découvertes pour les jeunes Indiana Jones urbain.

Michel CAIRE

Équipe gagnante : Les Rhinocéros enflammés (école Chateaubriand 7e arrondissement) ; 2e : Les Cookies (collège Fraissinet 5e arrondissement) ; 3e :Les poulets du désert (école chateaubriand 7e arrondissement).
Ces 3 équipes montent à Paris pour la finale du 19 juin

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