Le Parlement adopte définitivement la proposition de « loi anti-casseurs »

Publié le 13 mars 2019 à  8h09 - DerniÚre mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h43

Le texte, vu comme « liberticide » par la gauche et certains Ă©lus LREM, fera l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel par des parlementaires, mais aussi par Emmanuel Macron.
Le Parlement a adoptĂ© dĂ©finitivement, ce mardi 12 mars, par un ultime vote du SĂ©nat, la proposition de loi LR dite « anti-casseurs », reprise Ă  son compte par le gouvernement dans le contexte des manifestations de « gilets jaunes ». Le texte a Ă©tĂ© adoptĂ©e par 210 voix contre 115 et 18 abstentions. Interdictions prĂ©ventives de manifester, fouilles, dĂ©lit de dissimulation du visage : la majoritĂ© sĂ©natoriale de droite a approuvĂ© le mĂȘme texte que celui votĂ© par les dĂ©putĂ©s dĂ©but fĂ©vrier, dĂ©noncĂ© comme « liberticide » Ă  gauche et critiquĂ© par certains Ă©lus de la majoritĂ© prĂ©sidentielle. Amnesty France a estimĂ© dans un communiquĂ© que l’adoption de la proposition de loi anti-casseurs est « un coup trĂšs dur pour le droit de manifester en France ». Mais avant sa promulgation, le Conseil constitutionnel aura Ă  se prononcer. Des recours sont en effet en prĂ©paration, y compris de la part d’Emmanuel Macron, ce qui pourrait conduire Ă  l’annulation de certaines mesures.

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