Liban : le rôle et les moyens futurs de la FINUL en débat

Après un conflit dévastateur entre Israël et le Hezbollah, principalement dans le sud du Liban, la fin des hostilités en novembre 2024 a instauré un calme fragile le long de la Ligne bleue séparant les deux pays.

Alors que les membres du Conseil de sécurité de l’ONU négocient le renouvellement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avant l’échéance du 31 août, le rôle et les moyens futurs de la mission font l’objet d’intenses débats.

La FINUL joue depuis longtemps un rôle stabilisateur dans le sud du Liban, travaillant aux côtés des forces armées libanaises, assurant la médiation entre les parties et soutenant les communautés locales. Son mandat est de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui a mis fin aux précédentes hostilités de 2006 entre Israël et le Hezbollah.

Pourtant, des défis subsistent, des positions militaires israéliennes au Liban à l’arsenal du Hezbollah, en passant par la question plus large de la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701, qui appelle à la cessation totale des hostilités.

En début de semaine, Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, s’est entretenu avec Nancy Sarkis d’ONU Info pour discuter de l’efficacité de la mission, des risques d’un non-renouvellement et des enjeux pour le Liban, Israël et la stabilité régionale.

L’entretien sur ONU info 

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