Après avoir ouvert le score par Timothy Weah, les Olympiens concèdent l’égalisation sur penalty et s’inclinent sur un deuxième penalty généreusement accordé aux Madrilènes.
C’est toujours chaque saison le même débat depuis que le football existe. Est-ce que le ballon est allé vers la main ou est-ce que la main est allée vers le ballon ? Coupable d’avoir sa main sur la trajectoire du ballon après un beau tacle sur Vinicius, Facundo Medina et l’OM ont été sanctionnés par Irfan Peljto, l’arbitre bosnien de ce Real-OM, d’un penalty qui a fait basculer le match à dix minutes de la fin du temps réglementaire.
En première mi-temps, une frappe olympienne touchait le bras décollé du Brésilien Militao mais les Marseillais ne bénéficiaient pas d’un penalty. La plupart des arbitres qui sont au sifflet au stade Santiago Bernabeu, sont sous la pression du passé glorieux du Real, quinze fois vainqueur de la Ligue des champions. Irfan Peljto a longtemps hésité avant de sanctionner Carvajal, coupable d’un coup de tête sur Geronimo Rulli, d’un carton rouge direct.
Rulli et Weah performants
Les quinze premières minutes ressemblaient plutôt à un calvaire pour les Marseillais qui fébriles, additionnaient les erreurs techniques et les fautes de relances. La vigilance et les réflexes de Geronimo Rulli mettaient en échec les tirs de Mbappé. Mason Greenwood chipait le ballon dans les pieds de Arda Guler et le glissait à Timothy Weah qui ouvrait le score pour le plus grand bonheur des 4 000 supporters marseillais qui avaient fait le voyage dans la capitale espagnole (22e). Sept minutes plus tard, une faute de Kondogbia offrait un penalty aux Madrilènes que Mbappé transformait.
L’OM n’a pas été ridicule et a rivalisé avec le Real jusqu’à ce penalty généreusement accordé que Mbappé a transformé en reprenant la gestuelle de Cristiano Ronaldo. Les joueurs de Roberto De Zerbi ont quatre jours pour récupérer et bien préparer le Classico, dimanche prochain contre le Paris Saint Germain qui joue ce soir contre l’Atalanta Bergame.
Benjamin Pavard : « On les a regardés droit dans les yeux »
En direct au micro de Canal +, l’international français a analysé le match au coup de sifflet final : « Déçu parce qu’on perd le match, mais très fier de l’équipe parce qu’on parle d’une des meilleures équipes du monde en face. On a concédé beaucoup d’occasions en première période, mais c’est vrai que ce n’est pas plaisant d’encaisser deux pénaltys. On a eu des occasions aussi pour marquer des buts, on peut être fiers de nous. On les a regardés droit dans les yeux, on peut être fiers de notre performance, et maintenant il y a un match contre le PSG qui va arriver.»
Gilbert DULAC
