Boosté par les Jeux olympiques, le stade nautique marseillais accueillera deux épreuves internationales. Les championnats du monde de J70 en mai et Les championnats du monde en double mixte offshore C30 en septembre. L’ensemble est piloté par l’Union Nautique Marseillaise (UNM).

Une année faste
La rade de Marseille a été repérée lors des JO. Peu de stades nautiques dans le monde offrent cette capacité de naviguer quasiment par toutes les conditions de vent. Résultat les clubs nautiques sont sollicités pour organiser des compétitions. L’Union nautique marseillaise (UNM) a décidé de relever le défi et de valider deux offres : Les championnats du monde corinthien J70 en mai et Les championnats du monde en double mixte offshore C30 en septembre.
Une dynamique enclenchée

L’UNM ne part pas seule, elle a su créer une dynamique autour de ces compétitions. « Le mondial en J70, on l’organise avec le club de la Pelle avec une réelle dynamique indique le président de l’UNM, Frédéric Forestier. Pour la compétition en classe 30, on la fait avec les amis du CNTL (Cercle Nautique, Touristique du Lacydon), pour des questions d’hébergement et de praticité. Ils ont déjà fait des courses au large, ils ont une connaissance du sujet donc on le fait en partenariat avec ceux qui savent faire. »
Attractivité du territoire

Un autre partenariat a été signé avec la CCI Aix-Marseille Provence qui gère le port de l’Anse de la Réserve où est basé l’UNM. Pour la CCIAMP, la course au large est un moyen de valoriser le territoire. « La voile c’est quelque chose qui participe énormément à l’attractivité du territoire, estime Antoine Cabassu, le directeur du port de l’Anse de la réserve. Tout ce qui touche au nautisme et aux sports en mer a des retombées significatives. On était aux assises de l’économie et de la mer à la Rochelle. Ils ont calculé les retombées économiques directes et indirectes du port. Elles sont de plus de 600 millions d’euros. »
100 bateaux sur l’eau

Pour le championnat du monde de J70 une centaine de bateaux sera sur le plan d’eau. « Cela fera énormément de monde sur l’eau et avec un niveau très élevé, estime Philippe Bonavita, le président de la classe J70 France. Ce qui se dit dans le milieu c’est qu’après la coupe de l’America, le championnat du monde de J70 est l’une des épreuves de voile les plus difficiles. Tous les bateaux sont identiques, les voiles sont strictement identiques donc la différence se fait entre les deux c’est-à-dire sur l’équipage. »
Le compte à rebours a commencé. Premier rendez-vous du 23 au 30 mai. Constitution des équipages, préparation du bateau, il faudra tous être sur le pont.
Reportage Joël BARCY



