Marseille. Inauguration de l’extension du campus de Luminy de Kedge Business School

Publié le 13 juillet 2021 à  11h51 - DerniÚre mise à  jour le 31 octobre 2022 à  19h19

Jean-Luc Chauvin, PrĂ©sident de la CCI mĂ©tropolitaine Aix-Marseille-Provence et Alexandre de Navailles, Directeur GĂ©nĂ©ral de Kedge Business School, viennent d’inaugurer l’extension du campus de Luminy de Kedge «une Ă©cole aux standards internationaux au service des entreprises et de l’attractivitĂ© de notre territoire.»

Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP entouré d'Alexandre de Naveilles, directeur général de Kedge et de l'architecte Thierry Méchineau © Mireille Bianciotto
Jean-Luc Chauvin, prĂ©sident de la CCIAMP entourĂ© d’Alexandre de Naveilles, directeur gĂ©nĂ©ral de Kedge et de l’architecte Thierry MĂ©chineau © Mireille Bianciotto
La Chambre de Commerce et d’Industrie mĂ©tropolitaine Aix-Marseille-Provence, propriĂ©taire du foncier et des bĂątiments actuels du campus de Luminy de Kedge, a ainsi rĂ©alisĂ© un investissement de 34 M€ pour la modernisation et l’extension du bĂąti de 6 624 m2, afin de rĂ©pondre aux standards internationaux de qualitĂ© des infrastructures et des services. Cette rĂ©alisation consacre «l’audace de la Chambre de Commerce qui, dĂšs 2010 s’est lancĂ©e dans ce projet volontariste et visionnaire. Son aboutissement conforte sur le territoire une Ă©cole emblĂ©matique et rayonnante.» Une opĂ©ration qui va permettre de plus d’augmenter l’attractivitĂ© et la capacitĂ© d’accueil de l’école et de dĂ©ployer efficacement son plan stratĂ©gique. Cet investissement a par ailleurs gĂ©nĂ©rĂ© d’importantes retombĂ©es pour l’économie locale, avec de nombreuses entreprises missionnĂ©es depuis la rĂ©alisation des Ă©tudes prĂ©alables aux finitions, en passant par le gros Ɠuvre.

«Des conditions d’études alignĂ©es sur les meilleurs standards mondiaux»

«Nous sommes fiers d’offrir Ă  nos actuels et futurs Ă©tudiants un lieu entiĂšrement repensĂ© pour garantir des conditions d’études alignĂ©es sur les meilleurs standards mondiaux. Fiers d’offrir au territoire Aix-Marseille-Provence un outil d’attractivitĂ© digne d’une grande mĂ©tropole euro-mĂ©diterranĂ©enne. Mais cet Ă©quipement est avant tout au service de notre jeunesse. Au service de la formation des futurs acteurs de l’économie de demain. Il en va de notre responsabilitĂ© en tant que Chambre de Commerce et d’Industrie mĂ©tropolitaine Aix-Marseille-Provence, d’investir pour la jeunesse, d’investir sur la jeunesse et sur les futurs talents. Les jeunes formĂ©s ici sont ceux qui participeront Ă  crĂ©er de la valeur, Ă  incarner les mĂ©tiers de demain, Ă  apporter Ă  nos entreprises les compĂ©tences dont elles ont besoin pour innover, pour se dĂ©velopper, pour ĂȘtre plus performantes, pour prendre des longueurs d’avance Ă  la conquĂȘte de nouveaux marchĂ©s. Je suis convaincu qu’un territoire qui investit pour sa jeunesse et qui lui permet de monter en compĂ©tence est un territoire qui gagne», explique Jean-Luc Chauvin, PrĂ©sident de la CCI mĂ©tropolitaine Aix-Marseille-Provence.

«Accroßtre son rayonnement international»

«Ce projet d’extension et de rĂ©novation est Ă  l’image de la volontĂ© de Kedge de crĂ©er de l’impact, le rĂ©vĂ©ler et dĂ©velopper le potentiel de ses Ă©tudiants en les mettant au centre de tout. Il a Ă©tĂ© pensĂ© pour s’intĂ©grer parfaitement dans le campus de Luminy et ainsi s’ouvrir sur son territoire en plaçant l’école au cƓur de l’écosystĂšme. Kedge entend bien prouver ici son attachement Ă  la RĂ©gion Sud comme un acteur du dĂ©veloppement Ă©conomique, de l’emploi et de l’égalitĂ© des chances tout en crĂ©ant de nouveaux partenariats avec les institutions locales. L’école ambitionne aussi d’accroĂźtre son rayonnement international en attirant un nombre croissant d’étudiants Ă©trangers et de professeurs grĂące Ă  une pĂ©dagogie innovante et des espaces de travail modernes, modulables et connectĂ©s pour permettre une pĂ©dagogie comodale, c’est Ă  dire que chaque Ă©tudiant peut choisir, Ă  chaque sĂ©ance, s’il assistera au cours en prĂ©sence ou Ă  distance de façon synchrone ou s’il suivra le cours Ă  distance de façon asynchrone», explique Alexandre de Navailles, Directeur GĂ©nĂ©ral de Kedge.

«Une école originale, durable et inclusive»

Alexandre de Navailles prĂ©cise encore: «le bĂątiment, dotĂ© d’une symbolique forte, positionne l’entrepreneuriat au centre de la pĂ©dagogie et s’articule dans les Ă©tages comme reflet du parcours de l’étudiant dans sa scolaritĂ©. a l’image de Kedge qui est une Ă©cole originale, durable et inclusive, le nouveau bĂątiment s’insĂšre parfaitement dans l’environnement tout en se dĂ©marquant par sa qualitĂ© et son accessibilitĂ©. cette rĂ©novation reflĂšte notre ambition de devenir l’école de rĂ©fĂ©rence de celles et ceux qui apprennent et rĂ©ussissent en faisant».
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Entretien avec Jean-Luc Chauvin

Le prĂ©sident de la CCIAMP Ă©voque l’importance d’investir pour la jeunesse, signale que cette extension «permettra d’augmenter le nombre des ambassadeurs de notre territoire, notre savoir faire puisqu’on envisage d’avoir plus de 2 000 Ă©tudiants supplĂ©mentaires d’ici 2025». PrĂ©cise qu’«ici, on va faire de la formation initiale pour rĂ©pondre aux besoins des entreprises d’aujourd’hui mais aussi de demain, puisque on est dĂ©jĂ  dans le futur. On va aussi, permettre Ă  nos collaborateurs, actuellement en entreprise, de pouvoir continuer Ă  se former pour obtenir les meilleurs standards, les meilleurs rĂ©flexes…» Jean-Luc Chauvin souligne encore: «L’École est inclusive, cela fait partie de sa vocation. elle a lancĂ© une promotion -qui Ă©tait une premiĂšre pour notre Ă©cole et qui va ĂȘtre ensuite dupliquĂ©e sur l’école de Bordeaux et plus tard sur le campus de Paris- oĂč l’on accueille des jeunes des quartiers prioritaires de la Ville. On prend en charge l’intĂ©gralitĂ© des coĂ»ts d’inscription dans nos formations, de leur tutorat d’entreprise pendant 3 annĂ©es, ainsi qu’une bourse qui leur permet de pouvoir Ă©tudier. C’est une façon de donner une chance Ă  tous les habitants de ce territoire de pourvoir bĂ©nĂ©ficier du meilleur campus….». 210630-002_jean_luc_chauvin_president_cciamp.mp3
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Entretien avec Alexandre de Naveilles

Alexandre de Naveilles insiste sur l’importance de cette extension: «L’École a besoin de s’agrandir pour pouvoir continuer Ă  dĂ©velopper ses activitĂ©s, que ce soit ses activitĂ©s d’enseignement, de recherche mais aussi d’accueil des entreprises, de l’entreprenariat, des start-up et de l’incubation des start-up. L’École n’est pas simplement marseillaise, elle se dĂ©veloppe extrĂȘmement vite, en particulier avec l’accueil des clients Ă©trangers. On agrandit le campus, pour pouvoir y accueillir 20 salles de cours supplĂ©mentaires, des salles de travaux de groupe supplĂ©mentaires. On a largement agrandi notre incubateur de start-up et nous avons pu, aussi, rĂ©organiser, rĂ©nover le campus historique pour y accueillir, encore une fois, plus d’étudiants. Les capacitĂ©s augmentent, d’à peu prĂšs 1 100 places supplĂ©mentaires, cela veut dire, en cycle normal d’enseignement, 1 500 et 2 000 Ă©tudiants supplĂ©mentaires, Ă  terme».

Un centre de recherches sur les industries créatives

Il Ă©voque le partenariat avec l’École des Beaux-Arts « Nous avons, entre autres, chez Kedge, un centre de recherches sur les industries crĂ©atives, le management des industries crĂ©atives avec un Master spĂ©cialisĂ©.» Il met ensuite en exergue le challenge open innovation dont le but est de mettre les Ă©tudiants aux commandes de missions de conseil pour de vraies problĂ©matiques d’entreprises. «AccompagnĂ©s par leurs coachs chaque groupe d’étudiants doit innover, ou « capturer la valeur » d’une invention et la porter sur son marchĂ© en utilisant les mĂ©thodes d’open innovation -mobiliser les sachants et les experts du monde entier pour valider les idĂ©es et hypothĂšses-. Ils mettent en pratique toute leur acquisition acadĂ©mique de l’annĂ©e. C’est le moment de transformation d’un savoir en compĂ©tence.» Alexandre de Naveilles aborde la question du prix de la formation: «Il faut quand mĂȘme dire que, finalement, le coĂ»t de l’étudiant pour l’établissement d’enseignement supĂ©rieur est Ă  peu prĂšs le mĂȘme entre une universitĂ© et une Ă©cole de management, on est entre 11 500 et 12 500 euros l’annĂ©e, la diffĂ©rence avec l’universitĂ© c’est que c’est l’État qui paye donc avec nos impĂŽts. Dans le privĂ© ce sont les familles, les Ă©tudiants, et souvent, les entreprises qui financent les Ă©tudes». 210630-000_alexandre_de_naveilles_directeur_general_kedge.mp3 son_copie_petit-491.jpg

Entretien avec Thierry MĂ©chineau, architecte

Thierry MĂ©chineau, de l’agence GPAA architecture parle de 7 ans de travail, parfois ardu avec une pente Ă  25% et l’importance de la prĂ©servation du paysage. Son bĂątiment prĂ©sente 3 niveaux totalement transverses et offre une vue sur le paysage et une voie de passage vers le site historique en hauteur de l’École. A l’intĂ©rieur, 20 salles de cours, un amphithĂ©Ăątre couvert de 350 places et Ă  l’extĂ©rieur, plus de 200 chĂȘnes verts plantĂ©s et moins de 100 pins conservĂ©s. Thierry MĂ©chineau insiste sur le fait que pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite «tout a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© et, pour passer du point A au point B, Ă  savoir 25 mĂštres, on a 2 ascenseurs, ce qui est dĂ©jĂ  une prouesse et une seule rupture de charge pour passer du bas jusqu’en haut». Au niveau Ă©nergĂ©tique, il parle de dĂ©fi :«3 000 mÂČ de vitrage Ă  Marseille, il faut rĂ©flĂ©chir Ă  2 fois mais c’était le challenge pour dialoguer avec ce paysage. AprĂšs, on a posĂ© des matĂ©riaux performants, des vitrages Ă  contrĂŽle solaire. On a prĂ©vu des protections extĂ©rieures pour limiter les surchauffes… Ensuite, concernant l’énergie, on a mis un systĂšme de pompe Ă  chaleur, un systĂšme hybride qui nous permet de faire du chaud et du froid». Il n’omet pas de signaler que de nombreuses entreprises locales ont contribuĂ© Ă  la rĂ©alisation ce bĂątiment. 210630-002_thierry_mechineau_architecte_cabinet_gpa_a.mp3 Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO

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