Marseille. Interception d’un stock d’armes

Dans le cadre de son activité de lutte contre le trafic d’armes, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières a organisé une opération dans une armurerie située à proximité de Marseille  le 9 octobre 2025.

Interception d'un stock d'armes détenues de manière illégale dans une armurerie près de Marseille © Parquet de Marseille
Interception d’un stock d’armes détenues de manière illégale dans une armurerie près de Marseille ©Parquet de Marseille

Ce dispositif a débouché à la suite d’une première découverte d’une grenade activée à la mise en retenue de la représentante légale et à une série de perquisitions, à l’interception d’un stock d’armes détenues de manière illégale (près de 300 armes) via notamment une cache aménagée au domicile du gestionnaire historique de l’armurerie. Des précurseurs nécessaires à la confection de munitions  ont été également identifiés.  Une enquête judiciaire sous l’autorité du parquet de Marseille est ouverte des chefs d’acquisition et détention sans autorisation d’armes et munitions de catégorie A et B, avec une co-saisine de la Section de Recherches de Marseille et de la DCT.

Pour rappel : aux termes de l’article 11 du code de procédure pénale 

« Sauf les cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction est secrète. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénale Toutefois afin d’éviter la propagation d’informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l’ordre public, le procureur de la République peut d’office et à la demande de la juridiction d’instruction ou des parties, rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne tirant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause ».

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