Marseille : les parents d’élèves s’invitent aux 150 ans de la rue de la République

Publié le 20 septembre 2014 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h11

Les parents d'élèves ont défilé rue de la République pour la mise en place des rythmes scolaires (Photo Robert Poulain)
Les parents d’élèves ont défilé rue de la République pour la mise en place des rythmes scolaires (Photo Robert Poulain)
La garde napoléonienne, qui a fait le voyage depuis la Corse, a défilé sur la rue de la République (Photo Robert Poulain)
La garde napoléonienne, qui a fait le voyage depuis la Corse, a défilé sur la rue de la République (Photo Robert Poulain)

A l’occasion des 150 ans de la rue de la République, à Marseille, un ensemble de manifestations a été organisé du 15 au 20 septembre. Avec, comme point d’orgue, ce samedi, une parade et un défilé en costumes d’époque, la garde napoléonienne ayant fait, pour l’occasion, le voyage depuis la Corse. Le Maire, devait, à cette occasion prendre la parole, dévoiler une plaque commémorative place Sadi-Carnot. Mais, l’actualité a rattrapé l’Histoire, et, comme le veut la tragédie napoléonienne, alors que c’est Jean-Claude Gaudin qui est attendu ce sont les parents d’élèves qui arrivent. Adieu la promesse d’un nouveau soleil d’Austerlitz. La manifestation festive se transforme en face à face tendu.
Les parents d’élèves manifestent chaque vendredi depuis la rentrée devant l’Hôtel de ville pour demander l’application des rythmes scolaires à Marseille. Ils ont fait de même ce samedi, ce qui a renvoyé à ce dimanche -peut-être- la visite du bureau du maire, une tradition des journées du Patrimoine, avant de rejoindre la rue de la République.
Des parents totalement exaspérés vont prendre la parole, les uns expliquant être contre la réforme, mais attendent maintenant que la Mairie apporte des solutions. D’autres soutiennent la réforme et demandent son application. Des mères expriment leur colère : «Vous devez mettre en place des services. C’est inadmissible qu’on me dise que je doive arrêter de travailler». Des cris s’élèvent : «Gaudin, Casanova, démission». D’autres rétorquent : «Allez voir Peillon »…
La tension ne fait que monter, en face des voix s’élèvent, celles de commerçants qui indiquent être aussi parents, précisent avoir travaillé un an pour cet anniversaire…
Michel CAIRE

Diaporama de Robert Poulain du défilé en costumes d’époque sur la rue de la République

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