Publié le 18 mars 2014 à 23h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h20
Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce mardi 18 mars à Marseille à l’appel de la CGT, FO, la FSU et Solidaires «pour le progrès social», et contre le pacte de responsabilité, pièce maîtresse de la politique de François Hollande, dénoncé comme un «pacte de complaisance», selon les syndicats. Une manifestation d’ampleur qui a vu 42 000 personnes battre le pavé selon les organisateurs et 5 900 selon la préfecture.
Après avoir observé une minute de silence en hommage à Marc blondel, figure du syndicalisme, décédé ce lundi 17 mars, le cortège a démarré du Vieux-Port pour la CGT, Solidaires et la FSU et du haut de la Canebière pour FO. Le point de rencontre s’étant effectué au début du cours Lieutaud, le défilé s’est poursuivi jusqu’à la place Castellane. Et point question de faire un détour par la Préfecture, les forces de police ayant bouclé le secteur. « L’austérité, les bas salaires, la précarité, les Bouches-du-Rhône en ont assez ! », est-il scandé ou encore «au service du public pas des actionnaires». Salariés du public, du privé, salariés d’entreprises en difficulté – Fralib, Kem One, LFoundry ou encore les grands moulins Maurel-, retraités, chômeurs, intermittents du spectacle, lycéens, métallos, archéologues… ont revendiqué d’un même voix. Des élus ont également pris position Jean-Marc Coppola, candidat du Front de gauche aux municipales, qui devait tenir en fin d’après-midi un meeting avec Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG) et Pierre Dharréville secrétaire départemental du PCF.
Patricia MAILLE-CAIRE
