Publié le 4 octobre 2013 à 23h48 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 16h23
Le Président de MPM poursuit : « Les contrats, d’une durée de quinze ans, que je proposerai au vote du prochain conseil communautaire représentent une avancée considérable vers une gestion plus juste, vers une gouvernance où les élus tiendront toute leur place et conserveront entier leur pouvoir ». Il insiste sur le fait que cette annonce est le fruit d’un processus, débuté en 2010 « dans lequel je me suis personnellement investi ».
Il revient sur les quatre objectifs primordiaux aux contrats futurs : « Que le prix de l’eau soit juste et qu’il tienne compte des usages essentiels des ménages les plus modestes ; que la sécurité de la ressource soit pérennisée et approfondie ; que la qualité du service déjà reconnue, soit encore améliorée ; que le contrôle des délégataires soient les plus stricts et les mieux organisés, au cœur d’une gouvernance restaurée au profit de MPM ».
« Le tarif de l’eau baissera de 20% »
Les nouveaux contrats « répondent à toutes ces exigences ». Et de préciser « le tarif de l’eau baissera de 20% : le prix du m3 sera de 1,51€ pour la consommation moyenne des ménages (120 m3) alors qu’il aurait été de 1,82€ au 1er janvier 2014 sans les nouveaux contrats. Pour les personnes dont la consommation est faible, souvent les plus défavorisées, cette baisse sera encore plus importante, le prix sera de 1,44€ pour une consommation de 80 m3 et de 1,04€ pour une consommation de 30m3 par an ».
Avec le coût de l’assainissement le prix sera de 3,29€ du m3, contre 3, 52€ aujourd’hui : « Lille est à 3,99€, Bordeaux 3,56€, Lyon 3,33€. La moyenne française est de 3,90€, c’est à dire que nous sommes dans la moyenne ultra basse des grandes villes françaises ».
Des dispositifs « modernes de télérelevés seront mis en place sous deux ans, simplifiant et fiabilisant la facturation. Des économies substantielles d’eau seront ainsi réalisées par la surveillance stricte des consommations publiques ».
Martine Vassal d’indiquer : « Nous avions la volonté d’avoir l’eau au meilleur prix, de la meilleure qualité possible et avec l’assainissement le plus performant possible. Nous y sommes parvenus, c’est exceptionnel ».
« La qualité des eaux de baignade sera ainsi fortement améliorée »
Concernant l’assainissement, elle avance : « La construction d’un bassin de stockage et un ensemble de travaux sur les réseaux unitaires nous permettrons de maintenir un fonctionnement permanent de la station d’épuration même lors de fortes pluies. La qualité des eaux de baignade sera ainsi fortement améliorée ». Une ombre au tableau, l’Europe réclame une mise en conformité en 2015. L’élue de préciser: « Notre contrat arrivait à terme en 2013. Il nous fallait donc attendre. Nous allons négocier avec le Préfet, nous devrions parvenir à un accord du fait de ce que nous avons obtenu ».
Eugène Caselli reprend : « Il faut dire que nous avons obtenu 60 millions de travaux neufs alors que le contrat précédent en prévoyait zéro. En tout, entre eau et assainissement, 117 millions de travaux neufs seront réalisés. Et nous aurons maintenant une quasi égalité entre toutes les communes de MPM en matière de prix de l’eau ».
Ces contrats garantiront « la transparence, par l’obligation de constitution de sociétés dédiées, par l’encadrement rigoureux des achats au sein des sociétés d’un même groupe, par l’identification des flux financiers, par un contrôle approprié et constant ».
Christian Amiraty insiste pour sa part sur la dimension sociale de ce dossier : « Nous avons 1 million d’euros pour la dimension sociale de ce dossier. 950 000 euros iront à l’aide aux familles par le biais des centres communaux d’aide, une partie étant utilisée pour des actions de sensibilisation à l’économie d’eau ». C’est à cet élu que reviendra la conclusion: « Nous avons travaillé ensemble, au-delà de nos différences, pour offrir le meilleur service et le meilleur prix à nos concitoyens. Face à un dossier d’une telle importance on oublie la politique politicienne au profit de l’efficacité, pour le plus grand bien de nos concitoyens ».
Michel CAIRE
