Patrick Mennucci, candidat socialiste aux municipales, inaugure ce lundi soir sa permanence de campagne au sein de la Fédération du PS à Marseille

Publié le 7 janvier 2014 à  11h40 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h12

Patrick Mennucci, candidat socialiste aux municipales a inauguré ce lundi 6 janvier sa permanence de campagne au sein de la Fédération du PS à Marseille   (Photo Philippe Maillé)
Patrick Mennucci, candidat socialiste aux municipales a inauguré ce lundi 6 janvier sa permanence de campagne au sein de la Fédération du PS à Marseille (Photo Philippe Maillé)
Le ruban inaugural a été coupé  par Patrick Mennucci et l'ensemble des têtes de liste (Photo Philippe Maillé)
Le ruban inaugural a été coupé par Patrick Mennucci et l’ensemble des têtes de liste (Photo Philippe Maillé)
Des centaines de personnes, un millier selon les organisateurs, ont investi la Fédération du Parti Socialiste à Marseille où Patrick Mennucci, candidat PS aux municipales inaugurait ce lundi 6 janvier sa permanence de campagne. Une fois n’est pas coutume, après avoir coupé le ruban inaugural avec les 7 autres têtes de listes, Il leur cèdera la parole puis interviendra pour le final.
«Si hier, je suis devenu candidat de notre parti aux élections municipales, c’est parce que les Marseillais l’ont voulu. Si aujourd’hui, je suis devenu celui qui a la charge de conduire notre équipe à la victoire, c’est parce que les Marseillais le veulent. Si demain, je suis celui qui devra écrire une nouvelle page de l’histoire de notre ville, c’est parce que les Marseillais l’auront voulu », le candidat Patrick Mennucci, affiche ainsi sa légitimité en ouverture de son intervention. Il marque également «l’unité» en remerciant toutes les têtes de liste qui l’ont accompagné, ce lundi soir, pour inaugurer sa permanence, «car elle est la condition préalable et indispensable à notre réussite ».
Il avance son objectif: « Changer le destin de Marseille ». Vaste programme, d’autant souligne-t-il : « Cette campagne commence dans un contexte de crise profonde pour notre ville. Cette crise est multiforme : il s’agit d’une crise économique avec l’accroissement du chômage, 85 000 chômeurs aujourd’hui ; d’une crise sociale avec l’augmentation de la précarité, 30% des Marseillais vivent sous le seuil de pauvreté ; une crise morale, avec la perte des repères, qui pousse de trop nombreux concitoyens à défier l’autorité et à commettre l’irréparable, et surtout la crise politique.»
Une crise politique qui, selon lui : « a un grand rôle dans l’émergence de tous les autres. » Dans cette émergence, il pointe le FN « ce parti xénophobe, populiste, qui ne propose rien. J’ai un adversaire Jean-Claude Gaudin mais j’ai un ennemi que je combattrai sans relâche le FN ».
S’il est élu, Il estime que « changer les règles du fonctionnement municipal, reconstruire l’entreprise mairie, rétablir l’autorité et la volonté municipale à Marseille est le préalable à toute transformation dans notre ville ». Il évoque alors le bilan de Jean-Claude Gaudin : « La rénovation du stade vélodrome c’est bien mais où sont les piscines et les gymnases. Au niveau des transports, le tramway en centre-ville double le métro et il est prévu un téléphérique pour aller à Notre-Dame de la Garde, plutôt qu’un métro jusqu’à l’hôpital Nord, etc. Jean-Claude Gaudin est le maire de l’illusion persistante qui se termine en désillusion permanente».
Il entend être le maire qui mettra fin au clientélisme « du pauvre et du riche » et celui qui imposera « le retour à la discipline ». Finis « les voitures mal garées, les snacks qui ne respectent pas les arrêtés municipaux, les camions qui bloquent la circulation, etc. »
Pour Patrick Mennucci : « Le renoncement de Jean-Claude Gaudin c’est l’ensemble des défis que nous devrons relever. Ensemble nous allons relever le défi de : créer 50 000 emplois privés qui manquent à notre ville ; redresser notre école et accueillir les plus petits de 7h30 à 18h30; mettre fin au fini parti ; faire de Marseille une ville sûre, en recrutant de nouveaux policiers ; donner une nouvelle ambition à la culture ; construire un nouvel équilibre social. »
Patricia MAILLE-CAIRE

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