Pollution. L’ONG Surfrider demande l’interdiction des filtres de cigarettes

L’ONG de défense des océans et du littoral, Surfrider Foundation , demande ce mercredi 21 mai, dans un communiqué, l’interdiction des filtres de cigarette, qui sont «un faux allié pour la santé, un vrai poison pour l’environnement » faisant valoir que le filtre ne diminue pas les risques pour les fumeurs, tout en polluant la planète.

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Surfrider Foundation réclame l’interdiction des filtres de cigarette, qui sont “un faux allié pour la santé, un vrai poison pour l’environnement” © Destimed

«Surfrider Foundation Europe prend une position forte : il est temps d’interdire les filtres de cigarette. Présentés à tort comme des dispositifs de protection, ces filtres sont en réalité un fléau environnemental majeur et n’apportent aucun bénéfice sanitaire. Le filtre ne protège pas, il n’élimine pas le risque pour les fumeurs», explique l’ONG qui précise que «chaque filtre peut contenir entre 12 000 et 15 000 microfibres plastiques, qui finissent dans les sols ou les milieux aquatiques. Chaque année, environ 4 500 milliards de mégots sont jetés dans la nature à l’échelle mondiale».

«Contrairement à l’image véhiculée pendant des décennies, poursuit Surfrider Foundation, les filtres n’ont jamais prouvé aucun bénéfice sur la santé des fumeurs, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Les filtres ont surtout un intérêt économique et marketing pour les fabricants car ils rendent le goût plus doux en réduisant l’âcreté de la fumée du tabac».

Surfrider Foundation Europe annonce, toujours via son communiqué rejoindre «les appels d’une coalition internationale composée d’associations environnementales, d’expert·es de la santé publique et de scientifiques œuvrant dans le cadre du Traité mondial contre la pollution plastique. Ensemble, nous demandons une mesure de bon sens : l’interdiction des filtres de cigarette à usage unique.»

 

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