Publié le 17 février 2023 à 9h29 - Dernière mise à jour le 7 juin 2023 à 22h08
Alors que le nombre de manifestants a baissé ce 16 février, les syndicats annoncent une forte mobilisation pour le 7 mars et un durcissement du mouvement.

réactions syndicales
Franck Bergamini, secrétaire général de l’UD FO 13 indique: «Nous nous attendions à ce qu’il y ait moins de monde compte tenu des vacances, du nombre de jours de grève qui peut peser sur certains. Et finalement, je trouve que dans ce contexte nous sommes encore nombreux dans la rue. Et les échos qui nous viennent de nos syndicats montrent que les salariés attendent le 7 mars pour monter d’un cran si le gouvernement n’a toujours pas entendu d’ici là l’opposition d’une très large majorité de la population ». Virginie Akliouat, secrétaire départementale du SNUipp -FSU 13 insiste à son tour: «Nous sommes en pleine période de vacances. Mais l’opposition à cette réforme est toujours aussi grande. Les enseignants trouvent toujours cette réforme injuste qui ne fait qu’aggraver les conditions de départ à la retraite, surtout pour les femmes. Le gouvernement fait une nouvelle fois le choix de favoriser les plus aisés et de frapper les couches populaires». Pour Patrick Rossi, membre du bureau national de la CFDT du transport urbain: «Même si nous sommes moins nombreux cette manifestation est utile pour montrer que nous sommes toujours là. C’est une étape dans la préparation du 7 mars». Pour Sébastien Koch, secrétaire général du syndicat CGT EDF de Ponteau: «Même si nous sommes dans une période de vacances nous nous devons de maintenir la pression. Et lorsque l’on parle avec les salariés il n’est point question pour eux de lassitude. Ils attendent le 7, nous disent qu’il s’agira du débat de quelque chose et, inévitablement, on ira vers un durcissement du conflit si le gouvernement ne veut toujours pas entendre le refus de la population.» Francis Hutin, CGC affirme que chez les cadres ce projet de loi ne passe toujours pas: «Le gouvernement nous ment. Cette réforme n’est pas nécessaire et il ferait bien d’entendre sa population qui, à 70%, ne veut pas de cette réforme.»Diaporama Joël Barcy





