Un nouveau signataire pour la Charte d’accès à l’eau pour les populations à Marseille proposée par Médecins du Monde, la Fondation Abbé Pierre et la (FNARS)

Publié le 6 mars 2014 à  22h00 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h43

Fathi Bouaroua et le Dr Philippe Rodier surveillent de près le docteur Padovani lors de la signature de la Charte (Photo P.M.-C.)
Fathi Bouaroua et le Dr Philippe Rodier surveillent de près le docteur Padovani lors de la signature de la Charte (Photo P.M.-C.)
Le Dr Padovani a bien signé la Charte  (P.M.-C.)
Le Dr Padovani a bien signé la Charte (P.M.-C.)
C’est un défi, en cette période électorale, que les organisations Médecins du Monde, la Fondation Abbé Pierre et la Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion sociale (FNARS) Paca-Corse-DOM ont lancé aux candidats aux municipales, jeudi dernier, en les conviant ainsi que la presse, sur le parvis de la mairie de Marseille pour signer « une charte d’engagement relative à la mise en œuvre effective du droit à l’accès à l’eau dans la ville ». Pape Diouf et Jean-Marc Coppola l’ayant signé in situ, Patrick Mennucci par le biais d’un communiqué de presse et le monde du silence était l’apanage des candidats, Jean-Claude Gaudin, Jacques Soubeyrand ou encore Stéphane Ravier.
Mais ce mardi, après avoir expliqué ce retard par «des problèmes de parcours informatiques», le docteur Patrick Padovani, actuel adjoint au maire délégué aux personnes handicapées – Toxicomanie – Sida – Comité d’Hygiène et de Sécurité, Médecine du Travail – Plan Alzheimer, missionné par Jean-Claude Gaudin a signé la Charte au sein de la permanence du maire sortant.
Et comme il s’agit d’un engagement de candidats, Fathi Bouaroua, directeur régional de la Fondation Abbé-Pierre a demandé à l’élu de rajouter sous sa signature, la mention «pour la liste Marseille en avant ».
Et cette charte enfin signée qui met en exergue 5 points de haute nécessité d’accès à l’eau : fontaines, douches, toilettes, évacuation des déchets, raccordement des bidonvilles et squats, détaillée point par point par le docteur Padovani aguerri aux difficultés rencontrées par les populations en grande précarité avoue qu’ « Il y a des choses qui ont été négligées ». Et n’omet pourtant pas de rappeler que «l’eau est un élément indispensable à la vie du corps. Et, une hygiène est une implication dans la normalité des gens, à l’estime de soi.»
Et de concert le docteur Philippe Rodier, délégué régional de Médecins du Monde et Fathi Bouaroua de veiller à ce que la signature de cette Charte ne soit pas un coup d’épée dans l’eau .
Patricia MAILLE-CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal