La réunion s’est tenue ce jeudi 23 octobre à Bruxelles. Il s’agit d’une réunion formelle, avec un ordre du jour et des sujets importants à traiter.

Évidemment, les communiqués du Conseil ne reflètent que les conclusions finales et non les discussions qui ont conduit à ces accords. Ils reflètent le consensus, et bien qu’ils ne détaillent pas la négociation, ils se concentrent sur l’unité d’action. Pour cette raison, nous ne pouvons pas connaître l’origine ou l’accent que chaque participant a pu mettre dans celles-ci. Il est donc laissé à l’imagination de chacun de savoir quel a été l’accent de chaque membre du Conseil dans chaque accord.

Ukraine

Comme toujours depuis le début de la guerre en Ukraine, tous les représentants lui apportent leur soutien. Rien de nouveau donc. La seule chose en suspens est le soutien financier, sous forme de prêt, basé sur les actifs russes gelés dans une entité belge. L’utilisation ou la confiscation d’actifs souverains soulève des questions de Droit International et de propriété, avec d’éventuelles plaintes de l’État russe ou des entités affectées devant les tribunaux internationaux et nationaux.

Paix à Gaza

De plus, Il a étét question d’un soutien à l’accord de paix à Gaza, signé à l’initiative du président Trump. Cet accord traverse un moment délicat comme nous le savons tous. Mais il marque le point de départ de quelque chose qui nous importe à tous. Ce qui se passe, et est en train de se passer, met l’accent sur ceux qui l’ont signé et sur leur volonté de le mener à bien. L’Europe doit regarder très attentivement cet accord. Ce qui importe, c’est qu’il soit respecté et que la paix arrive une fois pour toute dans cette région. Et non pas noter dans un cahier chaque incident qui se produit pour essayer de rendre ce qui a été signé vain. La clé est de maintenir l’esprit et l’engagement de ce qui a été signé, en évitant que l’instabilité actuelle ne mine les progrès réalisés vers une paix durable dans la région.

Depuis sa signature, nous avons tous beaucoup lu sur si cet accord est ou non un « bon accord ». Ainsi, pour s’en souvenir, plusieurs dirigeants européens ont assisté à sa signature. Ils ont ainsi montré leur engagement à l’endroit où tout a été convenu : la volonté que cet accord soit plus qu’un papier avec une série de signatures à la fin. C’est pourquoi nous serons attentifs à cet engagement européen, plein de nuances dans la presse de chaque pays.

Défense

Il a également été question de Défense. Oui, sur les travaux en cours pour accroître la préparation européenne en matière de défense d’ici 2030, en se basant sur la Boussole Stratégique et en cohérence avec l’OTAN. Et l’importance de la coopération a été soulignée pour renforcer la défense et la sécurité face aux attaques hybrides de la Russie et de la Biélorussie, et la protection des infrastructures critiques.

Simplification

Mais il a aussi été question d’autres sujets. L’un d’eux est l’engagement en faveur de la simplification réglementaire qui soumet toutes les entreprises à une charge de travail au-delà de l’humain dans le seul but de leur sauvegarde légale pour être en ligne avec la réglementation immense qui est approuvée à Bruxelles. L’ambition de la simplification réglementaire vise à alléger la charge de conformité pour les PME, leur permettant de concentrer leurs ressources sur la compétitivité et le cœur de métier. Espérons que cela devienne bientôt une réalité. Il n’est pas possible d’écraser avec des milliers de pages réglementaires toutes nos entreprises en Europe et de leur demander de survivre à une telle charge de travaux supplémentaires découlant d’une telle législation- bureaucratiques dans leur sens originel. Il faut les encourager à se concentrer sur leur propre activité. Oui, à les soutenir pour qu’elles réussissent toutes face à la dure compétitivité qu’elles rencontrent au quotidien.

D’origine espagnole, José Fernandez Alcalde a débuté sa carrière en tant que fonctionnaire en Espagne avant de rejoindre les institutions européennes, où il a exercé pendant 22 ans dans le domaine du contrôle financier. Cette expérience internationale, enrichie par des missions dans plusieurs pays dont la Belgique, lui a permis de développer une expertise de haut niveau au sein des structures européennes. Parallèlement, il a travaillé comme consultant en droit commercial et fiscal auprès d’entreprises à Madrid pendant plus de cinq ans. Titulaire d’une licence en droit de l’Université de Madrid, il demeure une référence en gestion financière et conseil stratégique.

Version espagnole

Conclusiones de la Reunión del Consejo Europeo celebrado el 23 de octubre

La reunión tuvo lugar el jueves en Bruselas. Se trata de una reunión formal, con orden del día y temas importantes a tratar en ella.

Evidentemente, los comunicados del Consejo solo reflejan las conclusiones finales y no las discusiones que han llevado a dichos acuerdos. Los comunicados reflejan el consenso, y aunque no detallan la negociación, se centran en la unidad de acción. Por ello no podemos saber el origen o el énfasis que cada participante haya tenido que ver en las mismas. Queda pues a la imaginación de cada uno el saber cual ha sido el énfasis de cada miembro del Consejo en cada acuerdo.

Ucrania

Como siempre desde el comienzo de la guerra en Ucrania, todos los representantes le brindas su apoyo. Nada nuevo pues. Lo único pendiente es el apoyo financiero, en forma de préstamo, sobre la base de los activos rusos congelados en una entidad belga. El uso o confiscación de activos soberanos plantea cuestiones de Derecho Internacional y de propiedad, con posibles demandas por parte del Estado ruso o entidades afectadas en tribunales internacionales y nacionales.

Paz en Gaza

Además, un apoyo al acuerdo de paz en Gaza, firmados a iniciativa del presidente Trump. Este acuerdo pasa por un momento delicado como todos sabemos. Pero marca el minuto cero de algo que nos importa a todos. Lo que pase, y está pasando, pone el foco en quienes lo firmaron y en su voluntad de llevarlo a término.

Europa debe mirar muy atentamente a este acuerdo. Lo que importa es que se cumpla y que llegue la paz de una vez por todas a esa región. Y no anotar en un cuaderno cada incidente que pasa para tratar de que lo firmado sea en balde. La clave es mantener el espíritu y el compromiso de lo firmado, evitando que la inestabilidad actual socave los avances logrados hacia una paz duradera en la región.

Desde que se firmó, todos hemos leído mucho sobre si dicho acuerdo es o no un “buen acuerdo”. Así, para recordarlo, varios lideres europeos acudieron a su firma. Con ello mostraron su compromiso en el lugar donde todo se acordó: voluntad de que ese acuerdo fuera algo más que un papel con una serie de firmas al final del todo. Por ello, estaremos atentos a este compromiso europeo, lleno de matices en la prensa de cada país.

Defensa

Se habló también de defensa. Sí, sobre los trabajos en curso para incrementar la preparación europea en materia de defensa para 2030, basándose en la Brújula Estratégica y en coherencia con la OTAN. Y se subrayó la importancia de la cooperación para reforzar la defensa y seguridad frente a ataques híbridos de Rusia y Bielorrusia, y protección de infraestructuras críticas.

Simplificación

Pero también se hablo de otros temas. Uno de ellos es la apuesta por la simplificación normativa que somete a todas las empresas a una carga de trabajo más allá de lo humano con el solo fin de su salvaguarda legal para estar en línea con la inmensa normativa que se aprueba en Bruselas.

La ambición por la simplificación normativa busca aligerar la carga de cumplimiento para las PYMES, permitiéndoles enfocar sus recursos en la competitividad y el negocio principal.

Ojalá esto sea realidad pronto. No es posible aplastar con miles de paginas normativas a todas nuestras empresas en Europa y pedirlas que sobrevivan a tal carga de trabajos extra que derivan de tal legislación – burocráticos en su sentido original-. Hay que animarlas a enfocarse en su propio negocio. Si, a apoyarlas para que todas ellas sean exitosas frente a la dura competitividad que encuentran en su día a día.

De origen español, José Fernandez Alcalde comenzó su carrera como funcionario en España antes de unirse a las instituciones europeas, donde ejerció durante 22 años en el ámbito del control financiero. Esta experiencia internacional, enriquecida por misiones en varios países, incluida Bélgica, le ha permitido desarrollar una destacada experiencia en las estructuras europeas. Paralelamente, trabajó como consultor en derecho mercantil y fiscal para empresas en Madrid durante más de cinco años. Titulado en Derecho por la Universidad de Madrid, sigue siendo una referencia en gestión financiera y asesoramiento estratégico.

Version anglaise

Conclusions of the European Council Meeting held on October 23

The meeting took place on Thursday in Brussels. It was a formal meeting, with an agenda and important topics to discuss.

Evidently, the Council’s communiqués only reflect the final conclusions and not the discussions that led to those agreements. The communiqués reflect consensus, and although they do not detail the negotiation, they focus on unity of action. Therefore, we cannot know the origin or the emphasis that each participant may have had in them. It is left to everyone’s imagination to know what the emphasis of each Council member was on each agreement.

Ukraine

As always since the beginning of the war in Ukraine, all representatives offer their support. Nothing new, then. The only thing pending is financial support, in the form of a loan, based on frozen Russian assets in a Belgian entity. The use or confiscation of sovereign assets raises issues of International Law and property, with possible lawsuits from the Russian State or affected entities in international and national courts.

Peace in Gaza

Furthermore, there is support for the peace agreement in Gaza, signed on the initiative of President Trump. This agreement is going through a delicate moment, as we all know. But it marks ground zero for something that matters to all of us. What happens, and is happening, puts the focus on those who signed it and their will to carry it through.

Europe must look very closely at this agreement. What matters is that it is fulfilled and that peace finally comes to that region. And not to write down every incident that happens in a notebook to try to make what was signed be in vain. The key is to maintain the spirit and commitment of what was signed, preventing current instability from undermining the progress made towards lasting peace in the region.

Since it was signed, we have all read a lot about whether or not this agreement is a “good agreement.” Thus, to remember it, several European leaders attended its signing. With this, they showed their commitment in the place where everything was agreed: the will for that agreement to be more than just a piece of paper with a series of signatures at the end. Therefore, we will be attentive to this European commitment, full of nuances in the press of each country.

Defense

Defense was also discussed. Yes, about the ongoing work to increase European defense readiness by 2030, based on the Strategic Compass and in consistency with NATO.

And the importance of cooperation to strengthen defense and security against hybrid attacks from Russia and Belarus, and the protection of critical infrastructure, was underlined.

Simplification

But other topics were also discussed. One of them is the commitment to regulatory simplification that subjects all companies to a workload beyond the human, with the sole purpose of their legal safeguard to be in line with the immense regulations approved in Brussels.

The ambition for regulatory simplification seeks to lighten the compliance burden for SMEs, allowing them to focus their resources on competitiveness and core business.

Hopefully, this will become a reality soon. It is not possible to crush all our companies in Europe with thousands of regulatory pages and ask them to survive such a burden of extra work derived from such legislation – bureaucratic in its original sense.

They must be encouraged to focus on their own business. Yes, to support them so that all of them are successful in the face of the tough competitiveness they encounter in their daily lives.

Originally from Spain, José Fernandez Alcalde began his career as a civil servant in Spain before joining the European institutions, where he worked for 22 years in the field of financial control. This international experience, enriched by assignments in several countries including Belgium, allowed him to develop high-level expertise within European structures. At the same time, he worked as a consultant in commercial and tax law for companies in Madrid for more than five years. Holding a law degree from the University of Madrid, he remains a reference in financial management and strategic consulting.