Organisée à la Société des Eaux de Marseille (SEM), avec des entreprises et des associations, cette première édition des rencontres écOsystèmes a pour objectif un mieux travailler ensemble autour de la précarité et de la biodiversité. «Le monde, la société évoluent, l’entreprise ne peut réussir que si elle est connectée à son environnement».

Utilité de l’entreprise
L’entreprise ne peut pas faire fi de son environnement, c’est la conviction des dirigeants rassemblés lors de cette journée. « On n’est plus au temps de l’hypercompétition où chacun était dans son couloir de nage, affirme Sandrine Motte, directrice générale de la Société des Eaux de Marseille. Nous sommes dans un temps où il faut travailler ensemble et cela rejoint la notion d’utilité de l’entreprise et de ses conditions de durabilité. Il ne peut pas y avoir d’entreprise durable si elle n’est pas utile à son territoire. »
Un intérêt commun

Lors de ce rendez-vous, entreprises, associations et salariés ont pu se rencontrer, échanger, envisager comment travailler ensemble en matière de lutte contre la précarité ou de protection de la biodiversité. « Je crois que c’est vital pour chacun d’entre nous de contribuer à un intérêt commun et donc c’est aussi vital pour nos entreprises qui restent des corps sociaux estime Emilie de Lombarès, la présidente du directoire d’ONET et du fonds de dotation Entreprendre pour toi. Savoir que l’on créé un champ des possibles dans la solidarité et qu’on permet à nos salariés d’y participer, cela créé du lien entre salariés et cela créé du lien différemment entre l’entreprise et les salariés. »
Un soutien essentiel
Pour les associations cette journée est la bienvenue, elle permet de faire reconnaître leur travail et inciter les salariés à s’engager dans un contexte de plus de plus en plus difficile. «On est dans une période sombre, concède Joseph Arakel, le président de la Banque alimentaire 13. On a de moins en moins de subventions alors il faut essayer d’innover en créant des alliances pour affronter ces problématiques des chutes des subventions, mutualiser des moyens et compter sur la disponibilité des uns et des autres. »
Mécénat de compétences
Certaines entreprises comme la SEM ou Onet ont signé des accords sociaux sur le mécénat de compétences. Ils permettent de libérer quelques jours des salariés afin qu’ils mènent diverses actions notamment des travaux avec des associations.
Reportage Joël BARCY