Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté, vendredi, un projet de résolution visant à prolonger l’allègement des sanctions internationales dont bénéficie jusqu’ici Téhéran dans le cadre de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Si aucun texte n’est adopté d’ici la fin du mois, les sanctions contre le pays pourraient être rétablies automatiquement.
Accusant l’Iran de violer ses engagements nucléaires, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont enclenché, fin août, une procédure visant à rétablir les mesures coercitives qui visaient le pays avant l’accord de Vienne de 2015. Ce mécanisme dit de « snapback », ou retour en arrière, autorise tout signataire de l’accord à demander un rétablissement des sanctions en cas de non-respect par Téhéran de ses obligations. Le Conseil dispose alors de 30 jours pour s’opposer à une telle demande. À l’issue de ce délai, les sanctions sont automatiquement rétablies.