L’ONU est confrontée à un risque de « faillite » si les États membres ne paient pas leurs cotisations intégralement et à temps, a averti vendredi le Secrétaire général António Guterres, en présentant un budget ordinaire fortement réduit de 3,238 milliards de dollars pour 2026.
S’adressant à la Cinquième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui gère les finances et l’administration de l’ONU, M. Guterres a décrit des perspectives extrêmement précaires, avec des arriérés élevés, des contributions en retard et le « retour des crédits » menaçant d’épuiser les liquidités et de compromettre les opérations essentielles.
Réductions d’effectifs
Le budget révisé réduit également les effectifs par rapport à la proposition initiale de 2026, qui finançait 13.809 postes (10.667 postes réguliers plus 3.142 postes de missions politiques spéciales) à 11.594 postes, soit une réduction de 18,8 % par rapport à 2025.
Ces réductions ciblent les départements et les fonctions administratives les plus importants, tout en protégeant les programmes qui servent directement les États membres, en particulier les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral, les petits États insulaires en développement et les activités de plaidoyer pour le développement de l’Afrique.
Le budget ordinaire, financé par les contributions obligatoires des États membres, couvre les principaux programmes et opérations du Secrétariat de l’ONU.
En outre, l’ONU dispose d’un budget spécifique aux opérations de maintien de la paix, dont le cycle s’étend du 1er juillet au 30 juin, tandis que le budget ordinaire est calendaire.
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