Dans un communiqué, l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) rappelle les fondements de son engagement politique : le refus des oppositions jugées stériles, la recherche de solutions pragmatiques et la volonté de concilier l’efficacité de l’action publique avec la justice sociale. « Bâtir sur ce qui rassemble » : telle est, selon le mouvement, l’orientation portée localement par Sophie Joissans, maire d’Aix-en-Provence et 1ère vice-présidente de la Région Sud, vice-présidente de l’UDI et présidente de la fédération des Bouches-du-Rhône, aux côtés de Brigitte Devesa, sénatrice, et de Hervé Liberman, conseiller régional et délégué départemental.
Toujours dans ce communiqué, l’UDI explique que ce « centrisme humaniste », inscrit dans l’héritage de Jean-Louis Borloo et de Simone Veil, prend « tout son sens » à Marseille, présentée comme une ville « riche de ses contrastes ».
Quatre axes pour une ambition marseillaise
L’UDI structure son projet pour Marseille autour de quatre priorités.
Le premier axe vise à restaurer l’ordre républicain et protéger les libertés, en menant une lutte « avec intransigeance » contre l’insécurité et le narcotrafic, afin de garantir la liberté de circuler, de travailler et de vivre paisiblement.
Deuxième pilier : investir dans tous les quartiers sans exception. Le mouvement insiste sur l’accès à un logement digne, à une éducation de qualité, à une mobilité choisie et à des services publics « présents et efficaces ».
Troisième orientation : faire de Marseille une ville d’opportunités, en particulier pour la jeunesse, en favorisant l’esprit d’entreprise et en soutenant commerçants, artisans, indépendants, PME et start-ups, présentés comme des acteurs clés de l’économie créative.
Enfin, le quatrième axe ambitionne de renforcer la vocation portuaire, européenne et internationale de la ville, avec l’objectif affiché de lui redonner « l’ambition et les moyens de devenir la capitale de la Méditerranée ».
Un choix politique : rassembler et soutenir Martine Vassal
Dans ce communiqué, l’UDI affirme se distinguer de formations politiques qui, selon elle, prospèrent en alimentant les clivages. À l’inverse, le parti dit vouloir « rassembler les Marseillais sur ce qui les unit ». Pour porter cette stratégie de rassemblement, l’UDI annonce la désignation de Frédéric Guelle, conseiller métropolitain et conseiller d’arrondissements des 9e et 10e, en tant que référent UDI pour Marseille. Le mouvement officialise également son soutien à la candidature de Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence et du Département des Bouches-du-Rhône.
En soutenant Martine Vassal, l’UDI indique vouloir rassembler le centre et la droite autour d’un projet pour Marseille fondé sur « le respect des libertés fondamentales, la fraternité, la justice territoriale, la créativité et la prospérité partagée ».
