Publié le 14 octobre 2016 à 10h50 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h45
Le Conseil de territoire Marseille Provence réuni, ce jeudi 13 octobre, exceptionnellement, au Mucem, à Marseille (son siège du Pharo étant toujours en travaux) a voté 101 rapports dont «aucun de fond», selon son Président LR, Guy Teissier.

 Patrick Mennucci a longuement remis en question la politique du logement à Marseille. A réclamé «des inspecteurs de l’hygiène pour dénoncer l’habitat indigne», qui nuit à la santé et met en danger ses locataires; a demandé des aides pour les propriétaires privés afin qu’ils puissent rénover leurs logements. Puis il s’est inscrit dans une politique de répartition plus équilibrée des logements sociaux sur l’ensemble de la Ville»
mennucci_converti.mp3
Le Président Guy Teissier accusant Patrick Mennucci, d’avoir une vision sélective, borgne en quelque sorte, puisque, précise-t-il: «Vous ne voyez que de l’œil gauche». Selon lui: «Le bilan des opérations de rénovation urbaine est partagé» : celle du Panier a bien marché, celle de la rue Thubaneau moins bien «mais il y avait une telle concentration de pauvreté», considère-t-il. Il a également abordé la question du logement social, citant le secteur, les 9e et 10e arrondissements, dont il a été le maire 31 ans durant et, où l’on peut compter «22% de logements sociaux» mais également «des logements en accès aidé à la propriété» avec une volonté, celle de loger dans le même quartier des jeunes ménages, des retraités mais aussi des cadres». Christian Amiraty, le maire DVG de Gignac-la-Nerthe a préconisé une nouvelle disposition de loi qui pourrait aider dans la lutte pour la résorption de l’habitat indigne comme «la suppression du versement des APL (Aides Personnalisées au logement) aux propriétaires non scrupuleux qui ne font pas les travaux dans l’habitat dégradé».
Yves Moraine, maire LR  des 6e et 8e arrondissements de Marseille et vice-président du territoire, a fustigé l’opposition en ironisant sur «cette rengaine de la gauche : nous voulons de plus en plus de logements sociaux et partout». Et prenant plaisir à rappeler que «la gauche avait bâti les tours et les cités dans les années 60 et 70 et qu’aujourd’hui, la ville de Marseille ne voulait pas reproduire cet échec dans les autres quartiers de Marseille». «Au contraire, poursuit-il, «la ville devrait construire des logements de qualité dans les 13e, 14e, 15e et 16e pour favoriser la mixité sociale et refuser ailleurs 100 ou 200 logements gérés par le Dalo (Droit au logement opposable) préfectoral qui nous pourrit une rue.» Et dans la droite ligne d’une période qui fleure présidentielle et législatives, Il a conclu son propos en accusant les socialistes «de chercher à faire quelques voix malgré les folies de François Hollande». Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9e et 10e arrondissements de Marseille, vice-président du territoire a défendu la même position en employant l’expression «notre politique de peuplement» qui a fait vivement réagir Patrick Magro, PCF, conseiller du Territoire qui y a vu là un rappel de «l’époque coloniale» mais surtout une manière «de rabaisser le débat», ce qu’il a déploré. Lisette Narducci maire PRG des 2e et 3e arrondissements de Marseille est revenu sur «cette politique de peuplement» en indiquant que «le 3° arrondissement en avait bien besoin mais, avec un souci d’équilibre social pour que ce soit un succès.» Précisant que le secteur avait un besoin d’actifs et d’habitants d’âges différents.
Patrick Mennucci a longuement remis en question la politique du logement à Marseille. A réclamé «des inspecteurs de l’hygiène pour dénoncer l’habitat indigne», qui nuit à la santé et met en danger ses locataires; a demandé des aides pour les propriétaires privés afin qu’ils puissent rénover leurs logements. Puis il s’est inscrit dans une politique de répartition plus équilibrée des logements sociaux sur l’ensemble de la Ville»
mennucci_converti.mp3
Le Président Guy Teissier accusant Patrick Mennucci, d’avoir une vision sélective, borgne en quelque sorte, puisque, précise-t-il: «Vous ne voyez que de l’œil gauche». Selon lui: «Le bilan des opérations de rénovation urbaine est partagé» : celle du Panier a bien marché, celle de la rue Thubaneau moins bien «mais il y avait une telle concentration de pauvreté», considère-t-il. Il a également abordé la question du logement social, citant le secteur, les 9e et 10e arrondissements, dont il a été le maire 31 ans durant et, où l’on peut compter «22% de logements sociaux» mais également «des logements en accès aidé à la propriété» avec une volonté, celle de loger dans le même quartier des jeunes ménages, des retraités mais aussi des cadres». Christian Amiraty, le maire DVG de Gignac-la-Nerthe a préconisé une nouvelle disposition de loi qui pourrait aider dans la lutte pour la résorption de l’habitat indigne comme «la suppression du versement des APL (Aides Personnalisées au logement) aux propriétaires non scrupuleux qui ne font pas les travaux dans l’habitat dégradé».
Yves Moraine, maire LR  des 6e et 8e arrondissements de Marseille et vice-président du territoire, a fustigé l’opposition en ironisant sur «cette rengaine de la gauche : nous voulons de plus en plus de logements sociaux et partout». Et prenant plaisir à rappeler que «la gauche avait bâti les tours et les cités dans les années 60 et 70 et qu’aujourd’hui, la ville de Marseille ne voulait pas reproduire cet échec dans les autres quartiers de Marseille». «Au contraire, poursuit-il, «la ville devrait construire des logements de qualité dans les 13e, 14e, 15e et 16e pour favoriser la mixité sociale et refuser ailleurs 100 ou 200 logements gérés par le Dalo (Droit au logement opposable) préfectoral qui nous pourrit une rue.» Et dans la droite ligne d’une période qui fleure présidentielle et législatives, Il a conclu son propos en accusant les socialistes «de chercher à faire quelques voix malgré les folies de François Hollande». Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9e et 10e arrondissements de Marseille, vice-président du territoire a défendu la même position en employant l’expression «notre politique de peuplement» qui a fait vivement réagir Patrick Magro, PCF, conseiller du Territoire qui y a vu là un rappel de «l’époque coloniale» mais surtout une manière «de rabaisser le débat», ce qu’il a déploré. Lisette Narducci maire PRG des 2e et 3e arrondissements de Marseille est revenu sur «cette politique de peuplement» en indiquant que «le 3° arrondissement en avait bien besoin mais, avec un souci d’équilibre social pour que ce soit un succès.» Précisant que le secteur avait un besoin d’actifs et d’habitants d’âges différents. 
 En fin de séance, le rapport d’activité 2015 sur la RTM a été présenté par son Président, Maxime Tommasini qui considère que tous les voyants sont au vert… 
tommasini_converti.mp3
Il est à noter que le M de l’acronyme RTM ne représente plus Marseille mais la Métropole: Régie des transports métropolitains, avec la mise en place d’un nouveau Conseil d’administration qui a été réuni le 8 juillet dernier. L’opposition a souhaité revenir sur le déménagement du siège de la RTM dans un immeuble d’Euromed. Vincent Coulomb, conseiller PS a jugé le choix d’une location comme «une aberration totale car le prix de vente du siège ne couvrira que 6 années de location». Maxime Tommasini de répondre que «250 agents allaient rejoindre le poumon économique de la Ville, bien desservi par les bus, le métro et le Tram, disposant de parkings dans des locaux plus vastes.» Éludant ainsi la question du montant de la location.
Mireille BIANCIOTTO
En fin de séance, le rapport d’activité 2015 sur la RTM a été présenté par son Président, Maxime Tommasini qui considère que tous les voyants sont au vert… 
tommasini_converti.mp3
Il est à noter que le M de l’acronyme RTM ne représente plus Marseille mais la Métropole: Régie des transports métropolitains, avec la mise en place d’un nouveau Conseil d’administration qui a été réuni le 8 juillet dernier. L’opposition a souhaité revenir sur le déménagement du siège de la RTM dans un immeuble d’Euromed. Vincent Coulomb, conseiller PS a jugé le choix d’une location comme «une aberration totale car le prix de vente du siège ne couvrira que 6 années de location». Maxime Tommasini de répondre que «250 agents allaient rejoindre le poumon économique de la Ville, bien desservi par les bus, le métro et le Tram, disposant de parkings dans des locaux plus vastes.» Éludant ainsi la question du montant de la location.
Mireille BIANCIOTTO  




