MP2013: le festival Danse en Méditerranée « Dansem#16  » se poursuit jusqu’au 14 décembre

Publié le 3 décembre 2013 à  18h04 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h02

À l’occasion de l’année Capitale, L’Officina organise la 16e édition du festival Dansem – danse contemporaine en Méditerranée en deux temps. Après la présentation des Miniatures à la Friche la Belle de Mai fin août, voici le volet automnal de Dansem#16 du 9 novembre au 14 décembre dans plusieurs lieux à Marseille, Aix-en-Provence et en Arles. Fidèle à son intention d’offrir un regard critique sur les tendances en cours dans la création chorégraphique contemporaine, Dansem poursuit son exploration du pourtour méditerranéen et s’aventure sur de nouveaux rivages. Pour la 16ème édition, jeunes découvertes et chorégraphes reconnus sont à l’honneur dans une programmation de contrastes et nuances.
21 rendez-vous pour 13 spectacles et 2 miniatures dont 3 créations, présentés en complicité avec un grand nombre d’opérateurs culturels sensibles aux écritures contemporaines et ouverts à la diversité des approches artistiques. Des artistes de France, d’Italie, d’Israël, du Portugal, d’Espagne, du Maroc et de Suède !

© Andrea Macchia
© Andrea Macchia

Incontro
Raffaella Giordano et Maria Muñoz ont un long et riche parcours comme interprètes et chorégraphes. Une bonne partie de leurs spectacles, accueillis en Europe et ailleurs, ont été présentés aux Bernardines. C’est de cette fréquentation renouvelée qu’est né le désir de susciter, entre les deux, une rencontre au-delà de leurs différences de physique et de dynamique de danse. C’est que plus secrètement il était possible de percevoir comme une communauté possible relevant, chez chacune, d’une incroyable intensité de présence.
Il aura suffi d’un « rien » ou presque, d’un concours de préoccupations et d’intérêts partagés de notre part, avec l’une comme avec l’autre, pour que cette rencontre se fasse et qu’éclate l’évidence d’une cohabitation de plateau extrêmement émouvante portée par deux fortes personnalités de la danse contemporaine.
Les 4, 5, et 7 décembre à 19h30 le 6 à 20h30
Théâtre Les Bernardines – 17 Boulevard Garibaldi 13001 Marseille.
Tarifs : de 8 à 12 €

(Photo D.R.)
(Photo D.R.)

C’est l’oeil que tu protèges qui sera perforé
Ce poème chorégraphique, fait sur mesure pour Kerem Gelebek qui rejoue des actions que le chorégraphe a lui-même d’abord opérées, se révèle être un auto-portrait par réfraction, autour des notions de mélancolie et d’exil : « Très vite l’exil ne s’est plus référé spécifiquement au territoire mais plutôt à soi-s’exiler soi-même. »
Christian Rizzo parle aussi clair qu’il compose. Ce fut d’abord un danseur vibrionnant, puis un acteur polymorphe de la nouvelle danse -chorégraphe, plasticien, styliste, star du clubbing, auteur de performances et objets dansants, de pièces grand format qui étreignent la gorge et ravissent les yeux mais aussi bien de soli magiques où il recadre son travail par une économie japonaise du trois fois rien.
Le 6 décembre à 20h30
Théâtre d’Arles – Boulevard Georges Clémenceau 13200 Arles.
Tarifs : de 2.90 à 19 €

© Stefan Bohlin
© Stefan Bohlin

This is not a love story
Chorégraphie de Gunilla Heilborn.
Deux cowboys modernes en Europe. Elle sait chanter, lui non. Ce sont tous les deux de magnifiques danseurs… Un homme et une femme dans une pièce, il est très facile de lire cette situation comme une histoire d’amour. Ce n’est pas une histoire d’amour. C’est l’histoire de deux personnes ensemble, mais peut-être que ça a quelque chose à voir avec l’amour, mais d’une toute autre manière…
Le 11 décembre à 19h30
Théâtre Les Bernardines – 17 Boulevard Garibaldi 13001 Marseille.
Tarifs : de 8 à 12 €

© Compagnie O
© Compagnie O

Ha !
Chorégraphie : Bouchra Ouizguen
« Dans l’amour, demande moi le résumé de la folie
Demande moi l’âme et la raison perdues
Demande moi cent événements qui augmentent chaque jour
Demande moi cent déserts remplis du feu du sang… »
Ce chant de Djalâl ad-Dîn Rûmî, grand poète persan, est le point de départ de cette chorégraphie qui réunit les interprètes de Madame Plaza.
Une exploration sensible des obsessions et des folies cachées en chacun de nous…
Le 12 décembre à 20h
Théâtre Joliette Minoterie – Place Henri Verneuil 13002 Marseille.
Tarifs : de 8 à 12 €

© Hibou Photography
© Hibou Photography

Madame Plaza
Les Aïta sont ces femmes qui ont choisi l’art, pour certaines il y a plus de vingt-cinq ans. Bravant les coups, insultées ou reniées par leur famille, tantôt adulées, tantôt méprisées et souvent incomprises, elles fascinent le public.
Bien au-delà du folklore, Bouchra Ouizguen nous convie à une rencontre émouvante et sensuelle avec ces femmes téméraires et résolument modernes.
Le 13 décembre à 20h
Théâtre Joliette Minoterie – Place Henri Verneuil 13002 Marseille.
Tarifs : de 8 à 12 €

© Irene Franchi
© Irene Franchi

La sagra della primavera Paura e delirio a Las Vegas
Dans sa Miniature, présentée en août dernier à la Friche la Belle de Mai, Cristina Rizzo laissait affleurer une étrange chimie de tendresse et de rage à l’égard des servitudes féminines. Mais La Sagra révèle vraiment la danseuse : déliée, précise et sinueuse, sa mince silhouette déterminée, poings serrés, son corps lancé dans une furie d’actions et de stases, toutes extrêmement contrôlées.
Le 14 décembre à 19h30
KLAP Maison pour la Danse Kelemenis & Cie – 5 Avenue Rostand 13003 Marseille.
Tarifs : 5 €

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