Publié le 10 septembre 2017 à 23h33 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h37
C’est à Cuges-les-Pins que Martine Vassal (LR), présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et 1ère vice-présidente de la métropole Aix-Marseille Provence a réuni, pour la deuxième année consécutive, ses amis. Le succès populaire était au rendez-vous puisque, selon les organisateurs, après les 2 000 participants de l’an dernier ils étaient 3 000 cette année parmi lesquels de nombreux politiques, bien sûr, au premier rang desquels Jean-Claude Gaudin, Maryse Joissains-Massini, Bernard Deflesselles, mais aussi des membres du tissu associatif, de la société civile dont les anciens footballeurs Jean Tigana et Jean-Christophe Marquet.
Au préalable, le maire LR de Marseille, Président de la métropole Aix-Marseille Provence, Jean-Claude Gaudin, le Président d’Honneur des amis avance: «Après le KO debout de la Droite à la Présidentielle nous pouvons être fiers du soutien que Martine Vassal a apporté à nos candidats aux Législatives dans le Département où nous avons résisté à la vague En Marche». «Martine Vassal, considère-t-il, prendra encore plus de dimension dans les années à venir. Elle a toute légitimité à se projeter pour 2020». Il évoque ensuite sa participation au dialogue avec le gouvernement sur un rapprochement raisonné, concerté et accepté entre la métropole et le département. «Car l’enjeu est d’unir les habitants, les élus et les institutions pour inventer la métropole de demain». Puis d’inviter sa famille politique à éviter les contre-sens et les dérives, les impasses: «Il ne faut pas croire que notre défaite du printemps est due à la malchance. Nous ne devons pas ignorer la volonté de recomposition de la société française. Il faut également éviter de nous diluer ou de nous crisper. Nous sommes dans l’opposition républicaine mais, nous ne sommes pas obligés de reproduire le comportement du chien de Pavlov et être dans une opposition systématique.» Ainsi, avance-t-il: «Nous approuvons la démarche des ordonnances et nous souhaitons la réussite de cette réforme. Nous savons aussi dire non lorsque le gouvernement veut encore réduire les aides à nos collectivités territoriales. De même, on ne peut pas accepter la baisse de la CSG pour nos anciens. Nous ne sommes donc pas des opposants à tout et nous avons notre place dans un système politique où le gouvernement réussirait. Nous ne devons pas spéculer sur l’échec mais sur le redressement de la France». Jean-Claude Gaudin rappelle en conclusion: «La vie politique oscille entre changement et continuité. Entre Gramsci pour qui La crise est le moment où l’ancien ordre du monde s’estompe et où le nouveau doit s’imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions et le Guépard pour qui tout doit changer pour que rien ne change».
Anna CHAIRMANN