Publié le 17 octobre 2017 à 10h12 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h46
Seven Sisters mérite d’être vu. Comme d’habitude, les critiques arbitres du snobisme et du culturellement correct ont expliqué les insuffisances du film. Tommy Wirkola s’en sort pourtant bien ! Disons-le d’emblée : on ne s’attend guère au dénouement, même si quelques indices permettent aux plus attentifs de comprendre qui a vendu les 7 sœurs… En tout état de cause, l’intrigue et les mécanismes du suspense fonctionnent parfaitement.

Trente ans plus tard, en 2073, les sept sœurs continuent à vivre en secret dans l’appartement de leur grand-père. Elles ont toutes endossé l’identité unique de Karen Settman (le nom de leur mère) et vivent l’existence réglée et ennuyeuse d’un cadre d’une grande banque. Elles adoptent une seule apparence au moyen de perruques et d’un maquillage étudié. Aucune d’elles ne peut entretenir de relation durable avec un homme puisque chacune quitte le domicile familial un seul jour par semaine, les six autres y demeurant confinées. Mais un jour, Lundi ne rentre pas à l’issue de sa journée de travail. Les autres sœurs tentent d’enquêter : hélas, les événements s’enchaînent dramatiquement et elles comprennent que le CAB a percé leur secret. Commence dès lors une traque où elles doivent combattre avec acharnement l’équipe de tueurs lancée à leurs trousses.

Eric DELBECQUE est Président de ACSE– Il est l’auteur de : Les super-héros pour les nuls (First)






