Valérie Hayer, tête de liste de «Besoin d’Europe » (Renaissance, Modem, Horizons et Parti Radical) a fait étape à Marseille ce samedi 13 avril. Au cours de ce déplacement elle a rencontré le président de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, pris le bateau pour une découverte du Port de Marseille Fos avant de partir à la rencontre des Marseillais.
« Quel plaisir de venir à Marseille parler de notre Besoin d’Europe avec les Marseillais aux côtés de Sabrina Agresti-Roubache, de nos élus et de nos militants », lance Valérie Hayer qui est engagée dans un combat difficile face au RN dans ces élections européennes à un moment charnière d’une Europe qui se voit menacée à l’extérieur par la Russie et en interne par des mouvements populistes. « Je suis venue, précise-t-elle, pour dire que l’Europe a besoin de Marseille et Marseille de l’Europe ». Elle signale à ce propos avoir rencontré Renaud Muselier, le président de Provence-Alpes-Côte d’Azur : « Une région qui sait être très efficace dans sa recherche de fonds européens. Une région qui voit le grand port de Marseille se transformer, se moderniser, réduire la pollution grâce, notamment, aux fonds européens. Et puis l’Europe c’est cette organisation qui, avec son appellation d’origine protégée, est aux côtés de la brousse du Rove et, demain pourra protéger les calissons d’Aix. On voit là que la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pleinement attachée à l’Europe, peut répondre, avec l’Europe, à tous les défis auxquels elle est confrontée ».
La candidate explique : « Avec Emmanuel (Macron) nous sommes pleinement dans l’Europe, nous avons un bilan, nous avons un projet et nous avons la certitude que c’est en renforçant l’Europe que l’on renforcera la France ». Elle appuie son propos en citant Marseille qui « concentre tous les défis de notre époque : le changement climatique, l’insertion dans la mondialisation avec notamment son port. Nous sommes les seuls à nous battre aujourd’hui pour de bons accords internationaux. Ce message je vais le porter partout en France, dans les métropoles, les villes moyennes, les campagnes ».
Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État en charge de la Ville ne nie pas que le RN a pris la tête des sondages. « Et alors, assène-t-elle, aux régionales, il était donné gagnant, et même largement, face à Renaud Muselier et c’est finalement lui qui a gagné, avec 58% des voix. En ce qui me concerne, lorsque j’ai envisagé de me présenter aux législatives dans la première circonscription il n’a pas manqué de personnes pour me dire que j’avais tort, que le RN allait gagner. Eh bien non, nous l’avons battu. Mais pour le battre nous avons fait le choix de faire du porte à porte, d’échanger avec les gens, de nous confronter à leurs problèmes, leurs interrogations. Il y a un risque très fort de voir l’extrême droite l’emporter, c’est vrai. Cela ne doit pas nous impressionner mais nous motiver ».
Michel CAIRE
