Publié le 11 juillet 2013 à 3h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 15h43

J. COTT
« J’ai tué Maurice Thorez » texte savoureux écrit par Gilles Ascaride et interprété par Gérard Andréani et Gilles Ascaride lui-même. Une mise en scène inventive et intelligente de Serge Valletti. Au théâtre des Carmes, place des Carmes en Avignon, tous les jours (relâche le 15) à 13 heures jusqu’au 28 juillet, dans le cadre du Festival d’Avignon.
L’écrivain Gilles Ascaride
Gilles Ascaride est né à Marseille contre sa volonté. Sa mère n’a rien voulu entendre. Il ne lui a jamais pardonné. Il n’aime pas le football, ne boit pas de pastis, ne pêche pas le gobi. Cet écrivain qui semble le produit des amours infâmes de Fantômas et de Calamity Jane a mille visages. Marseillais renégat, Docteur en sociologie de bazar, voyageur hypocondriaque, séducteur poussif, visionnaire myope, révolutionnaire en peau de lapin, mégalomane de second choix… Toujours entre deux villes, entre deux femmes, entre deux métiers, il a mené cahin-caha une double carrière de chercheur en sociologie (à l’université et au CNRS) et d’écrivain. A son actif plus de quinze romans ou recueil de nouvelles, des essais et des pièces de théâtre publiées chez P.J.Oswald, L’Amandier, Lansman… Il est avec l’écrivain Henri-Frédéric Blanc le fondateur de l’école littéraire Overlittérature-NLMM (Nouvelle Littérature Marseillaise Mondiale) et responsable depuis 2011 du Festival d’Overlittérature qui se déroule à Septèmes-les-Vallons (13), capitale mondiale de l’Overlittérature. Ce dangereux personnage a tué Maurice Thorez et se livre enfin au tribunal de l’Histoire… marseillaise.




