Il fêtera l’an prochain ses 25 ans, le festival Marseille jazz des cinq continents (MJ5C) a atteint sa maturité. Lieux emblématiques, diversité du jazz, le festival surfe sur les JOP 2024 pour abolir les frontières et offrir une ouverture au monde.
Diversité de lieux et d’écoute
Théâtre de la Sucrière, Vieille charité, Friche de la Belle de mai, jardin du Palais Longchamp, conservatoire Pierre Barbizet… Les notes de jazz vont s’entendre dans divers lieux de la cité phocéenne. C’est le principe même du MJ5C que d’aller à la rencontre du public aux quatre coins de la ville avec toute la diversité du jazz. « Marseille jazz des 5 continents», c’est le récit de l’ouverture, de la mise en commun, du partage», indique le directeur programmateur Hughes Kieffer.
A taille humaine
Pas de grands rassemblements avec plusieurs milliers de personnes chaque soirée comme à Vienne ou Marciac, ici on joue dans l’intime avec des jauges parfois d’une centaine de personnes. « On veut rester un festival à taille humaine et nous trouvons toujours des artistes pour cela, il y a toujours une qualité dans le jazz qui est une scène vivante avec des jeunes qui reprennent le flambeau. On veut rester dans le circuit-court et ne pas partir dans le gigantisme et la fuite en avant. On a des artistes qu’on a connus tout jeunes et qui remplissent des salles aujourd’hui mais ils répondent toujours présents ».
Demandez le programme
Le coup d’envoi aura lieu le 30 juin au théâtre en plein air de la Sucrière dans le 15e arrondissement de Marseille avec deux solos Gidaa et Omar Sosa. Un jazz de « Ouf » suivra à la Friche de la belle de mai avec Léon Phal et Bada-Bada. Le cadre de la Vieille charité accueillera des concerts du 3 au 6 juillet. A retenir selon le programmateur « Les Egarés, un rassemblement de 4 des plus grands musiciens de jazz en France avec un musique qui aboli toutes les frontières. Au palais Longchamp on aura des figures artistiques incontournables avec Meshell Ndegeocello, Cat Power, Grégory Porter et on finira avec Roberto Fonseca et le jazz cubain ». Ne pas oublier, non plus, un jazz-club au palais Carli, le conservatoire de musique de Marseille, avec une sorte de battle entre des musiciens de jazz d’Atlanta (États-Unis) et le club de jazz de Marseille.
Reportage Joël BARCY