Publié le 12 avril 2024 à 8h58 - Dernière mise à jour le 13 avril 2024 à 9h11
Jeudi prochain, les Olympiens devront inscrire au moins un but pour égaliser sur les deux matches et un deuxième pour se qualifier en demi-finale
En 1990, ils étaient 100 000 dans le vieux stade de la Luz à encourager leur équipe jusqu’à la main fatale de Vata à la quatre-vingt troisième minute de jeu. Hier soir, ils étaient exactement 53 845 dans le nouveau stade de la Luz à pousser les Aigles lisboetes vers les demi-finales de la Ligue Europa. Dans la chaleur de Lisbonne, l’OM a évité le pire, c’est à dire une défaite avec trois buts d’écart ou plus qui aurait anéanti tout espoir de qualification. En réduisant le score à la soixante-septième minute de jeu, Pierre Emerik Aubameyang a non seulement inscrit son dixième but de la saison en Ligue Europa, il a surtout permis de croire en une possible qualification dans une semaine à l’Orange Vélodrome.
Un premier quart d’heure raté
On dit que l’espoir fait vivre mais à condition de ne pas commettre toujours les mêmes fautes techniques individuelles et les erreurs collectives de marquage. Après seize minutes de jeu, Rafa Silva profitait d’une erreur de Balerdi et d’une faute de placement de Gigot pour ouvrir le score. Malgré le choix de Jean-Louis Gasset d’aligner cinq défenseurs, l’OM craquait et subissait la pression des attaques de Benfica menées par Di Maria et Rafa Silva. Et comme si l’infirmerie du club n’était pas assez rempli, Merlin blessé sortait sur une civière. Sous réserve d’examens complémentaires aujourd’hui, il souffrirait d’une entorse à la cheville. Après Clauss, Sarr, Murillo, Rongier et Nadir, la moitié d’une équipe est sur le flanc.
Di Maria et Aubameyang buteurs
Sept minutes après l’entame de la deuxième période, Di Maria se rappelait aux bons souvenirs des Classicos OM-PSG en doublant le score pour les Portugais sur un centre de Neres. Aubameyang lance par Ounahi ne ratait pas son duel face au gardien de but et marquait un but précieux qui permet aux Olympiens d’entretenir l’espoir de la qualification. Au micro de RMC Sport, Jean-Louis Gasset déclarait : « Tout est possible. On est en vie. On a fait une dernière demi-heure pleine de qualité, d’orgueil et d’envie pour dire qu’on ne veut pas quitter cette compétition. » Certes, dans une semaine il y aura 63 000 Marseillais et 3 000 Portugais autorisés à se déplacer à Marseille, comme hier les supporters de l’OM à Lisbonne, qui vont encourager l’OM vers la qualification. Mais un match dure quatre-vingt dix minutes, l’équipe devra hausser son niveau de jeu et éviter les fautes techniques et les erreurs de marquage pour se qualifier.
Gilbert DULAC
