Festival OFF Avignon. « C’est complet désolé… complet jusqu’à la fin du festival. »

C’est l’antienne qu’on entend dans les théâtres d’Avignon. Pas tous, mais l’engouement est réel. La première semaine avait donné le ton, la deuxième confirme l’affluence des spectateurs pour les quelque 1 700 spectacles du OFF.

Destimed IMG 20250718 WA0002
© Joël Barcy

 Complet, complet…

Destimed IMG 20250718 WA0001
© Joël Barcy

 Dès 8h30, le parking relais des Italiens de 1 200 places est saturé. On se presse au Festival à la première heure pour trouver le sésame, une place où se garer mais aussi un spectacle qui n’affiche pas complet. Il faut jongler entre les pièces, être sur une liste d’attente dans l’espoir de pouvoir assister à son spectacle favori.

Le spectacle est vivant

4 spectacles vus dans la journée dont la moitié à partir de distribution de flyers et à chaque fois le même panorama. Des salles qui débordent et des spectateurs enthousiastes qui applaudissent longuement. Le spectacle vivant, harcelé de toutes parts avec des tailles budgétaires sévères, poursuit son chemin, séduit un vaste public. Mais souvent au prix de sacrifices en personnel technique et en nombre d’acteurs sur scène.

+ 30% de places vendues

Certes les outils numériques sont devenus monnaie commune mais les chiffres sont là. La progression des ventes des cartes Off : 70 000 vs 63 000 à la fin du festival en 2024 et la progression de 30% des Ticket’Off : 230 000 contre 203 000 à la clôture en 2024 et 173 000 en 2023 sont la marque d’une mobilisation des spectateurs qui n’ont pas été rebutés par l’offre toujours plus vaste de spectacles, près de 1 750 dans 150 théâtres.

Tombée de rideaux

Quel sera le nombre de billets vendus le 26 juillet à la fin du festival OFF ? Encore trop tôt pour le dire. On sera certainement dans une fourchette nettement plus haute que l’an passé. Mais tutoiera-t-on les deux millions d’entrées engrangées en 2023, un record historique ? C’est toute la question. Ce serait un beau pied de nez pour ceux qui veulent tailler des croupières à la culture et la marque que des dates communes entre le In et le OFF sont payantes.

Joël BARCY

Articles similaires