Publié le 4 novembre 2019 à 23h23 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h24
Une nouvelle architecture administrative
Il revient sur les actions entreprises depuis, notamment la charte du relogement votée en conseil municipal qui a été coconstruite et signée le 9 juillet 2019 par l’État, la ville de Marseille, le Collectif du 5 Novembre-Noailles en colère, le Conseil citoyen 1/6, un Centre-Ville pour Tous, l’Association Marseille en Colère, Emmaüs Pointe-Rouge, l’Assemblée des délogés, la Fondation Abbé-Pierre, les Compagnons Bâtisseurs Provence, l’Ampil, Destination Familles et la Ligue des Droits de l’Homme Marseille. Un Maire qui dénonce une nouvelle fois les lenteurs administratives et les recours juridictionnels profitables aux «marchands de sommeil». Évoque la nouvelle direction de la prévention et de la gestion des risques, créée le 1er juillet 2019. Les nouveaux dispositifs réglementaires donnés par le Projet partenarial d’aménagement (PPA) et la Grande opération d’urbanisme (Gou) mis en place par la Métropole et l’État sur le grand centre-ville, auxquels la municipalité apporte son concours. Il avance que de nouvelles délibérations conjointes seront prochainement approuvées par le Conseil municipal et le Conseil de la Métropole. «Métropole, établissement public compétent en matière de lutte contre l’habitat indigne et la mise en place des dispositifs opérationnels nécessaires». Laure-Agnès Caradec d’insister sur l’importance de prises de décisions plus rapides: «Nous avons deux cas, à la Belle-de-Mai et rue de la Butte où nous sommes bloqués par des procès». Concernant les bâtiments insalubres propriétés de la Ville, Laure-Agnès Caradec cite le 23, rue des Accoules: «C’est un immeuble minuscule, avec des pièces de 2m², c’est impossible de le réhabiliter. Nous l’avons mis en sécurité et il faudra l’intégrer à une opération de plus grande envergure». Pour, elle, in fine, dans nombre de cas, la rénovation ne peut concerner des immeubles seuls mais doit s’intégrer dans des opérations plus vastes. Jean-Claude Gaudin conclut son intervention en défendant son bilan : «J’ai supprimé les bidonvilles quand je suis arrivé. J’ai lutté contre l’habitat indigne… Je n’ai pas tout bien fait en 24 ans mais j’ai fait…». Malgré les polémiques, il se félicite : «Non, je ne regrette pas d’avoir refait le Stade, il plait à tout le monde, pas plus que le Palais de la glace et de la glisse ou encore le Silo. Mais vraiment, s’il y a bien quelque chose que je peux assumer c’est le Vélodrome…».
Michel CAIRE