La Nuit de l’Orientation à Marseille : une soirée réussie pour préparer l’avenir

Dans le cadre du Mois de la Découverte des Métiers, le Palais de la Bourse de Marseille  vient d’accueillir «La Nuit de l’orientation» . Une initiative portée par le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie, la CCI Aix-Marseille-Provence et Cap Alternance avec le soutien du Département des Bouches-du-Rhône.

Destimed Nuit orientation

Cet événement, innovant et entièrement gratuit, est conçu pour guider dans leur avenir professionnel, les jeunes dès l’âge de 13 ans et les adultes en reconversion. Fabrice Alimi, vice-président CCI Marseille Provence, délégué Emploi Insertion Formation Orientation explique : « Cette nuit de l’orientation, une première sous ce format à Marseille, s’avère être un succès, avec plus de 1 600 inscrits. Son objectif est d’ouvrir le champ des possibles et de faire découvrir la diversité des métiers aux jeunes : le bon filon pour révéler sa vocation et trouver sa filière.» Il tient à préciser : « Cet événement s’adresse également aux actifs en recherche de nouvelles perspectives de carrière, en quête de sens.»

Au cœur du Palais de la Bourse, les participants sont plongés dans une expérience immersive au sein d’un environnement propice à la découverte et à l’orientation, permettant ainsi à chacun de trouver sa voie professionnelle dans une atmosphère conviviale et stimulante. Au cours de l’événement, des conférences sous forme de tables rondes ont réuni des intervenants aux profils variés. Intervenants qui ont partagé leurs histoires en offrant ainsi des perspectives pour tous ceux en recherche d’orientation ou de reconversion professionnelle. Parmi eux: Sami Chlagou, créateur du jeu vidéo « Cross The Ages », Jules Sitruk, fondateur du Protis Club, Frédérick Bousquet, médaillé olympique et ancien nageur professionnel, Orianne Lopez, ancienne para-athlète devenue médecin… Parmi les temps forts de la soirée, un job dating, placé sous le signe de l’innovatio,  a été proposé, et il a permis de  mettre en lumière des opportunités sur les métiers en tension en proposant stages, alternances et emplois.

«Il est  important d’avoir un salon de l’emploi en plein cœur de la ville »

Pour Stéphanie Ragu, présidente de Médinsoft : « Il est important d’avoir un salon de l’emploi en plein cœur de la ville. Nous rencontrons des jeunes intéressés par le numérique et qui nous posent des questions très concrètes : quels sont les métiers ? Où déposer un dossier ? Comment intégrer une filière ? Et nous avons aussi des moins jeunes qui sont en quête d’une reconversion». A quelques mètres de là se trouve le stand de la Légion Étrangère qui accueille lui aussi de nombreuses personnes en quête d’informations. Le colonel Lambolez précise : « Nous sommes là à deux titres, favoriser la reconversion de nos légionnaires, mettre en avant leur savoir-faire d’une part et, d’autre part, faire connaître la Légion, les opportunités qu’elle offre sachant que nous avons 1 450 légionnaires à recruter cette année et 1 400 l’an prochain. Et  Il y a une sélection car nous avons de nombreux candidats. »
Frédérick Bousquet sait, en tant qu’ancien sportif de haut niveau, la complexité que peut représenter l’orientation : « Il faut se réinventer, découvrir un autre univers, et, en cela, les sportifs sont confrontés aux mêmes problèmes que la jeunesse. Pour les résoudre il faut se poser les bonnes questions le plus tôt possible, bien s’entourer, être à l’écoute. Pendant notre vie de sportif de haut niveau nous sommes un peu dans une bulle et, une fois cette période finie, il faut se débrouiller. » Alors, pour lui : « Quel que soit l’âge, il ne faut pas avoir peur d’essayer. Mesurer que rien n’est figé et ne pas avoir peur d’essayer. J’ai rarement refusé ce qui se présentait. J’ai essayé avec plus ou moins de bonheur mais j’ai essayé et je pense que je changerais encore. » Et surtout, poursuit-il: «Il ne faut pas avoir peur de l’échec. J’ai compris avec le sport que l’on apprend beaucoup plus de ses échecs que de ses victoires. Et, depuis le Covid, on a compris que la vie ne tourne pas autour du travail et qu’il importe de trouver ce qui nous épanoui».
Michel CAIRE

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