Publié le 19 juin 2018 à 11h25 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h51
Le Team Sud Export vient d’être lancé officiellement ce 18 juin par Renaud Muselier, le président de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christophe Lecouturier, directeur général de Business France et Roland Gomez, le président de la CCIR Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une manifestation qui s’est déroulée en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères.

«Le temps est révolu où l’Europe devait courber l’échine parce que les États-Unis ou une autre puissance voulaient dicter leur Loi»
Outre l’importance qu’il accorde à ce dispositif, les ambitions qu’il lui fixe, le secrétaire d’État avance: «Le temps est révolu où l’Europe devait courber l’échine parce que les États-Unis ou une autre puissance voulaient dicter leur Loi. La France est aux avant-postes pour créer des outils afin d’en finir avec la volonté d’autres de régenter le monde. L’Europe est la première puissance économique mondiale. Elle doit en profiter pour signer des accords de libre-échange bénéfique pour nous». Il en revient à la région Sud et Marseille pour dire: «Vous êtes dans une situation géographique qui fait de vous la clé d’entrée pour la marché africain, du Maghreb à l’Afrique du Sud».

«Il y a aujourd’hui un moment France. Nous devons le saisir»

Nous avons des signes d’encouragements

«Notre région est un hub stratégique sur l’Afrique et la Méditerranée»
Il ne manque pas de signaler: «Nous sommes chef de file sur le territoire, notamment pour les aides aux entreprises et le soutien à leur internationalisation. Un soutien dont j’ai fait ma priorité. Tout d’abord, en donnant une vision à notre action politique; un cap : des résultats concrets à 3 ans avec une vision à 20 ans. En nous recentrant sur nos compétences et en donnant du sens à nos actions». Explique sa méthode à l’international qui est «de cibler peu de territoires pour viser juste et chasser en meute. La Méditerranée évidemment. Notre région est un hub stratégique sur l’Afrique et la Méditerranée. Mais aussi les États Unis, la Chine. Nous devons faire de Marseille et de la région une étape clef sur les nouvelles routes de la Soie». Il annonce à ce propos que sera lancé, le 12 juillet, le premier comité de pilotage « la région Sud sur les nouvelles routes de la soie » avec l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques clefs «pour travailler à un vrai plan d’actions». Il signale également que la Région accompagne aussi les entreprises sur de grands salons (CES, VivaTech, Smart cities de NYC…), pour des missions économiques. «Ce soutien représente près de 3,5 M€ de la Région pour cette seule année».«La Région est l’échelon pour agir et organiser une stratégie économique offensive et cohérente car l’attractivité ne se divise pas»
Un soutien de la Région qui passe également par l’Agence Régionale d’Innovation et d’Internationalisation (l’ARII), bras armé de la Région SUD,«et non plus un électron libre» avec à sa tête un nouveau directeur général nommé Jean-François Royer. Sa feuille de route est «désormais claire» et son action recentrée sur 5 grandes missions: la croissance et l’innovation des entreprises; l’accompagnement de grands projets structurants du territoire; une mission de veille économique pour attirer les investisseurs étrangers et aider les pépites à conquérir les marchés internationaux; une action de marketing ambitieux pour porter une image attractive de la Région à l’international autour de nos 3 marques Monde; le développement international. «Ces actions se feront en coordination avec les agences départementales et métropolitaines mais aussi Business France dont l’ARII est le correspondant direct», précise le Président de région qui souligne qu’«il s’agit aujourd’hui de fixer un cadre clair en lien avec les compétences qui sont les nôtres. Comme dans une entreprise il faut un chef qui coordonne, qui fédère et qui donne de la cohérence. Il est illusoire de laisser Nice aller en Chine en mai, Marseille en avril et le Var en septembre, si nous voulons être efficaces et crédibles. La Région est l’échelon pour agir et organiser une stratégie économique offensive et cohérente car l’attractivité ne se divise pas».