Alors qu’ils avaient presque pris un point au terme d’un match laborieux, les Olympiens s’inclinent sur une reprise de la tête de Gradit après un corner de Fulgini.
Les déplacements dans le Pas-de-Calais se suivent et se ressemblent pour l’Olympique de Marseille. Battus au mois de mai dans la course à la deuxième place (2-1), les coéquipiers de Samuel Gigot titulaire au coup d’envoi, ont quitté Lens avec l’amertume de la défaite.
L’OM a concédé, hier soir, sa quatrième défaite de la saison, après les échecs à Paris, Nice et Monaco. Les joueurs de Gennaro Gattuso pointent ce matin à la dixième place au classement du championnat avec un match en moins à disputer contre Lyon. Ils sont à onze points du podium, qualificatif pour la Ligue des Champions. Un triste constat à un mois de la trêve hivernale. Au 3-4-2-1 du Racing Club de Lens, l’OM proposait un 4-2-3-1 avec Vitinha seul à la pointe de l’attaque, soutenu par Sarr, Harit et Correa préféré à Ndiaye remplaçant. Absent car blessé à Athènes, Aubameyang débutait sur le banc.
Une première période affligeante
Les 38 223 spectateurs du stade Bollaert-Delelis dont 1 031 supporters marseillais courageux qui avaient fait le long déplacement, se sont ennuyés pendant les quarante-cinq premières minutes de ce match qui ne restera pas dans les annales de la Ligue 1. Ils ont assisté à un festival de déchet technique des deux côtés : centres ratés, passes imprécises, tirs non cadrés ; tout ce que les jeunes footballeurs en centre de formation ne doivent pas faire. Brice Samba, le gardien de but Lensois passait une première mi-temps tranquille alors que Pau Lopez devait intervenir sur un centre de Sotoca. Malgré des frappes de Clauss et Harit qui manquaient le cadre, on se dirigeait vers un match nul fade quand Jonhatan Gradit envoyait d’un coup de tête rageur le ballon au fond des filets de Pau Lopez battu. Il restait trois minutes à jouer dans le temps additionnel. L’OM quittait Lens la tête basse. Gennaro Gattuso a du boulot pendant la trêve internationale pour trouver les solutions et les mots à mettre sur les maux de son équipe qui ne progresse pas.
Gilbert DULAC
